Decazeville. Albane Grellé a parlé de sa passion pour la poésie

Covid-19 oblige, le Printemps des poètes s’est déroulé en automne. La médiathèque de Decazeville, partenaire de ce rendez-vous culturel programmé par "Les Nuits et le Jours de Querbes", a accueilli Albane Grellé, qui s’est déplacée spécialement depuis Saumur (Maine-et-Loire).

"L’épidémie plane forcément sur cette rentrée littéraire. En principe, les rencontres avec les écrivains attirent facilement une quarantaine de personnes. Pour recevoir Albane, nous n’avions qu’une douzaine de présents. Certains ne veulent pas prendre de risque, pour d’autres le ressort est momentanément cassé. On comprend bien tout cela", rapporte Sylvie Segond au nom de la médiathèque.

Néanmoins, les personnes présentes n’ont pas regretté leur déplacement. Albane Grellé a expliqué comment elle écrivait, ses sources d’inspiration, ses motivations. Mais aussi sa vie autour de la poésie : "Voilà plus de vingt ans que je vis, comme vous le savez, en équilibrant les temps d’écriture et les temps de déplacements, ici et là autour de la poésie, pour des lectures publiques, des ateliers d‘écriture, des interventions en milieu scolaire, des formations, des festivals, qui sont autant de moyens d’accompagner les livres publiés et de partager la poésie des autres aussi. J’ai toujours aimé cet équilibre-là, entre la solitude dont j’ai besoin pour écrire, chez moi et les rencontres qui nourrissent et qui embellissent la vie, ailleurs".

Il est sûr que pour les déplacements, les lectures publiques et autres sorties, ses activités sont bien réduites, en attendant des jours meilleurs. Nous avons heureusement ses nombreuses publications et recueils à lire ou relire.

La poésie, par les temps qui courent, est là pour nous apporter un peu d’évasion et de réconfort, échapper aux divers problèmes qui nous assaillent, un véritable antidote contre la morosité.

Les livres d’Albane Grellé sont disponibles dans les librairies.