Rodez. Covid-19 : l’Aveyron respire de nouveau avant les fêtes

  • L’hôpital de Rodez accueille actuellement 9 patients atteints du coronavirus, contre 42 au pic de la deuxième vague.
    L’hôpital de Rodez accueille actuellement 9 patients atteints du coronavirus, contre 42 au pic de la deuxième vague. JAT
Publié le
Mathieu Roualdés

Selon l’Agence régionale de santé, le deuxième pic épidémique est passé, sur l’ensemble de la région Occitanie. Et en Aveyron, les indicateurs poursuivent une baisse confirmée par le nombre d’hospitalisations.

Alors qu’en France, pour une raison que les autorités ont encore du mal à expliquer, la décrue attendue de la deuxième vague ne cesse de marquer le pas, faisant même craindre un report du calendrier de déconfinement, les indicateurs aveyronnais, eux, ne recèlent pas de mauvaises surprises. Ils reviennent même petit à petit dans le vert. Preuve en est, les derniers chiffres de bon augure dans les hôpitaux du département : à Millau et Villefranche, la décrue se poursuit ces derniers jours (lire également en page 20). Même chose à Rodez. Mardi 8 décembre, neuf personnes atteintes du coronavirus y étaient encore hospitalisées, cinq en service gériatrie, quatre en zone de haute densité virale, contre 22 il y a une semaine et 42 au plus fort de cette deuxième vague. En réanimation, le nombre de patients Covid baisse également : ils sont actuellement quatre, contre neuf il y a encore quelques semaines.

Un taux d’incidence en baisse

En région également, l’Aveyron ferait office de bon élève L’Aveyron ferait presque figure de bon élève en étant parmi les neuf départements (sur treize) où la situation s’améliore au fil des jours.

Ainsi, le taux d’incidence était le 26 novembre de 99 cas pour 100.000 habitants, il est désormais, au 5 décembre, de 70,1. Le taux de positivité quant à lui est passé entre le 27 novembre et le 5 décembre de 11,5 % à 9 %. Plus exactement, au cours de la semaine passée, sur 2.205 personnes qui se sont fait tester, 195 se sont révélées positives au coronavirus. ça, c’est pour les bonnes nouvelles. Car personne ne crie encore victoire. Le spectre d’une troisième vague tout comme d’une hausse de cas avec les fêtes de fin d’année font parfois craindre le pire. "Nous ne devons absolument pas relâcher les efforts, car une troisième vague serait terrible pour nos équipes qui donnent tout et sont épuisées, prévient Vincent Prévoteau, directeur du centre hospitalier Jacques-Puel. Puis, n’oublions pas également que nous devons rattraper notre retard en raison de la déprogrammation – jusqu’à 70 % au plus haut pic épidémique –. Aujourd’hui, l’hôpital est encore plein d’ailleurs et c’est loin d’être gagné : à la sortie du premier confinement, nous n’avions plus aucun patient Covid… Là, nous en avons encore." Lors d’un point presse ce lundi, le directeur de l’Agence régionale de santé, Pierre Ricordeau, s’est également voulu très prudent : "L’épidémie n’est pas derrière nous : depuis une semaine, le taux d’incidence et le taux de positivité sont stables. Ils restent plus élevés qu’au printemps en Occitanie et nous devons tous rester mobilisés".

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