Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : vaccination des premiers médecins à l’hôpital

Abonnés
  • À gauche, Patrice Calmels, médecin libéral, et, à droite, le docteur Jean-Michel Castex, praticien hospitalier. Ci-dessous, le fameux flacon du vaccin américain Pfizer-BioNTech qui permet six injections./Photo MCB À gauche, Patrice Calmels, médecin libéral, et, à droite, le docteur Jean-Michel Castex, praticien hospitalier. Ci-dessous, le fameux flacon du vaccin américain Pfizer-BioNTech qui permet six injections./Photo MCB
    À gauche, Patrice Calmels, médecin libéral, et, à droite, le docteur Jean-Michel Castex, praticien hospitalier. Ci-dessous, le fameux flacon du vaccin américain Pfizer-BioNTech qui permet six injections./Photo MCB Repro CP - DDM
Publié le
GDM

Ce sont deux médecins bien connus et "emblématiques" de la cité qui ont voulu montrer l’exemple.

C’est hier qu’ont démarré, dans une salle dédiée de La Chartreuse, les premières vaccinations du personnel soignant, libéral et hospitalier de Villefranche-de-Rouergue, sous la direction d’Hugues Debilly, médecin à Villeneuve et coordonnateur de l’opération. Le tout premier à remplir le questionnaire puis à présenter son bras à l’infirmière fut Patrice Calmels, médecin généraliste et directeur de la Maison de santé des allées Aristide-Briand.

"C’est totalement indolore", commentait-il en cédant sa place au docteur Jean-Michel Castex. Ce dernier, 73 ans, gynécologue obstétricien, chef de service de la maternité de l’hôpital bientôt sur le départ, confirmait : "Je n’ai rien senti du tout". L’infirmière, Ségolène Berton, précisait qu’elle injectait 3 millilitres du vaccin mélangé à du chlorure de sodium. "C’est très liquide, il n’y a pas de résistance, c’est vraiment facile à injecter", confiait cette professionnelle de santé. Les doses proviennent de la pharmacie à usage intérieur du centre hospitalier de Rodez qui les stocke à – 80° avant de les répartir dans les différents centres de vaccination où ils doivent être injectés dans les cinq jours qui suivent leur décongélation. "Une seconde injection doit être administrée entre 18 et 24 jours après la première, mais on peut aller jusqu’à 42 jours s’il y a un réel engouement et qu’on manque de doses", précise Bertrand Perin, le directeur de l’hôpital. Et cela semble être le cas puisque le standard sature et que les carnets de rendez-vous sont pleins pour un mois. Ces deux figures emblématiques de la santé en Bastide ont voulu donner l’exemple par leur geste et inciter les gens à se faire vacciner sans réserve. Dix-huit autres de plus de 50 ans ou avec des comorbidités leur ont emboîté le pas et cela continuera aujourd’hui et la semaine prochaine à la salle de Treize-Pierres pour le grand public de plus de 75 ans. "Vous ferez vous vacciner contre la mort ?", telle est la question d’un sondage national que reprenait Bernard Pivot reprenait à son compte afin de la mettre en exergue et entraîner lui aussi les plus réticents.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?