L'air que nous respirons serait (entre autres) pollué par la fumée de cigarette

  • Ces travaux confirment qu'une petite charge de particules provient exclusivement de la cigarette, ce qui signfie que l'air est également contaminé par la fumée de tabac.
    Ces travaux confirment qu'une petite charge de particules provient exclusivement de la cigarette, ce qui signfie que l'air est également contaminé par la fumée de tabac. sanjagrujic / Istock.com
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Relaxnews

(ETX Studio) - À elle seule, la fumée de cigarette contribue à polluer l'atmosphère, confirme une étude. Relativement faible, la quantité de particules dans l'air associées au tabac ne représenterait toutefois pas un danger immédiat pour notre santé, tempèrent les scientifiques. 

D'après cette recherche parue dans le journal Environment International, la fumée de cigarette libère chaque année dans l'atmosphère environ 22 millions de kilogrammes de nicotine et 135 millions de kilogrammes de particules dans l'air.

Pour déterminer ce que deviennent ces particules, des scientifiques de l'université de Malte ont recueilli des échantillons à partir d'outils mis à leur disposition par le laboratoire de la qualité de l'air de la faculté des sciences. 

Des capteurs de l'air en temps réel ont été utilisés et combinés à des données météorologiques localisées, afin de vérifier les conditions atmosphériques qui pourraient influencer la stabilité de la nicotine sur les filtres pendant l'échantillonnage.

Si les particules en suspension dans l'air sont généralement chargées de plusieurs polluants, ces travaux confirment qu'une petite charge de particules provient exclusivement de la cigarette, ce qui signfie que l'air est également contaminé par la fumée de tabac.

Bien que la quantité de particules semble être trop faible pour constituer un danger immédiat, le marqueur identifié établit une nouvelle norme sur l'exposition chronique possible au tabagisme passif par inhalation de particules, y compris dans des environnements non-fumeurs.

D'après les auteurs de la publication, ces données ouvrent une nouvelle voie dans la recherche sur les facteurs cancérgènes spécifiques au tabac présents dans les particules fines, ainsi que les risques pour la santé en cas d'exposition prolongée, notamment pour le cancer du poumon. 

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