Il se dit victime de dégradations dans son jardin et insulte le gendarme venu prendre sa déposition

  • Les deux militaires venus entendre le quinquagénaire à son domicile ont été pris à partie.
    Les deux militaires venus entendre le quinquagénaire à son domicile ont été pris à partie. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Un quinquagénaire aveyronnais comparaissait au tribunal correctionnel de Rodez pour outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique.

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rodez mardi 30 avril 2024. Il était poursuivi pour outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique.

"Les gendarmes n’ont pas une baguette magique pour résoudre tous les problèmes en un rien de temps", a d’ailleurs recadré d’emblée Christine Piccinin, qui présidait l’audience correctionnelle ce jour-là, comme le rapporte La Dépêche du Midi.

Disputes intrafamiliales et conflits de voisinage

Le prévenu est déjà connu des gendarmes qui interviennent de manière régulière pour des disputes intrafamiliales à son domicile de Mayran et pour des conflits de voisinage depuis qu’il habite le village.

Ce dernier explique à la barre être victime de dégradations dans son jardin, indiquant avoir écrit de multiples courriers au préfet et même au président de la République !

"Va te faire f… !"

Le 12 mars, deux militaires de la brigade de gendarmerie de Rignac se rendent donc à son domicile pour prendre sa déposition. Sauf, qu’une fois sur place, ils n’ont pas eu l’accueil escompté. Devant la porte, l’un des deux gendarmes se fait insulter. "Va te faire foutre !'

"On était là pour l’entendre à sa demande et on se fait insulter", déclare le militaire pris à partie qui a décidé de porter plainte dans la foulée.

Soixante jours-amendes

Devant le président du tribunal, le prévenu tente de se justifier de manière confuse. "Je l’ai insulté parce qu’il a refusé trois de mes plaintes auparavant", plaide-t-il. Toutefois, ses multiples condamnations pour outrage attestent des soucis du quinquagénaire avec l’autorité.

Le prévenu a été condamné à soixante jours-amendes de 10 €.

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