Rodez : l'artiste Sonia Privat raconte sa ville

La carnettiste de voyage est connue pour ses personnages hauts en couleur, inspirés de ses multiples virées, à l’étranger. L’aquarelliste prépare actuellement un de road-trip en Gambie. Il sortira à l’automne. Au niveau des stages, elle avance à l’aveuglette, en annulant les rencontres au fur et à mesure. Elle maintient ceux du 14 mai au 13 juin à Sanary-sur-Mer et celui du Festival Nord-Sud, à Sète (du 21 au 23 mai) et suivant l’évolution de la situation.

Un endroit à Rodez où vous aimez travailler ?

Je ne peux pas trouver mieux que mon atelier, face à la terrasse. Je ne vois même pas où je peux aller ?

Les endroits de Rodez où vous aimez flâner ?

Rue Neuve, rue du Touat, place du Bourg. J’aime le cœur de ville, comme le passage des hebdomadiers, rue Séguy, Cambon, Bonald, les Embergues. J’aime les ruelles et les passerelles. Ces ruelles me rappellent les villes à l’étranger, comme les médinas au Maroc. C’est apaisant.

Le meilleur café ?

Au Gaby Bar ou chez Margot, place de la Cité. J’aime les petits endroits où il y a de la proximité, où l’on peut parler avec les gens. Cela reste aussi pour moi des endroits d’observation. J’aime regarder les gens.

Un restaurant ?

Je n’ai pas d’adresse particulière. Mais à Rodez, comme à l’étranger, j’aime les petits endroits. Au Sénégal, j’ai mes cantines où je sais que je vais très bien manger et pouvoir discuter. En règle générale, je n’aime pas les grands restaurants et je privilégie les adresses où vont les locaux.

Et pour vos fleurs ?

Chez les Bec. Ils sont là de père en fils. Ils sont sympas. En règle générale, je vais dans les magasins où les gens sont sympas, où je suis bien reçue. Tenez, c’est comme pour les chocolats, je vais chez Yves Thuriès, sinon rien ! La vendeuse est géniale !

Et la beauté dans tout ça ?

Je vais rarement chez le coiffeur. Je fais tout moi-même, mon maquillage, mes coiffures, mes tresses. J’aime le naturel. Je me maquille très peu.

Un plat qui vous fait craquer ?

Le stockfisch du Bassin, ça se voit non ? (éclats de rire). J’aime les plats traditionnels et classiques. À l’étranger, je ne mange que des frites. C’est ma façon d’éviter les épices et le piquant !

Votre matériel de travail, vous l’achetez où ?

Chez Graine d’artiste, juste à côté de chez moi. J’aime bien faire travailler les petits commerces. Cela ne m’empêche pas de faire des commandes par internet. Je ne suis pas parfaite.

Une ambiance particulière ?

Le marché, même si je préférais quand il était place de la Cité. Moi, je n’achète rien. C’est Dan, mon mari qui achète tout. Moi, je discute avec les gens. C’est un endroit que j’ai redécouvert depuis le premier confinement. Il me permet de revoir mes élèves, par exemple.

Et un lieu pour prendre l’air ?

À Vabre ou Onet-l’Eglise. J’aime bien sortir de Rodez pour me vider la tête. Je marche 6 à 8 km à fond la caisse !