Les jeunes plus enclins à manger de la viande cultivée in vitro

  • Les jeunes plus enclins que les boomers à manger de la viande cultivée en laboratoire
    Les jeunes plus enclins que les boomers à manger de la viande cultivée en laboratoire anyaivanova / Getty Images
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Relaxnews

(ETX Studio) - Selon une étude, plus de 80% de la GenZ et des millenials voient d'un bon oeil l'arrivée de la viande cultivée en laboratoire sur le marché. Ils sont même disposés à en faire une part conséquente de leur alimentation.  

Un steak saignant ? Oui, mais cultivé in vitro. C'est la conclusion d'une étude publiée le 11 mai sur la consommation de viande cultivée en laboratoire. Menée en collaboration par deux universités américaines et une britannique, l'étude, révélée par le magazine Foods, vise à comprendre l'état d'esprit des différentes générations face à l'arrivée de la production alternative de viande. Ces protéines in vitro sont fabriquées à partir de cellules animales, puis cultivées dans des éprouvettes. Cette culture présente une alternative aux élevages traditionnels dont les conséquences sur l'environnement sont désastreuses. 

Plus on est jeune, plus on est favorable à la viande in vitro

Pour en savoir plus sur l'accueil réservé à ce qui hier encore paraissait être un repas de science-fiction, les chercheurs ont interrogé des personnes adultes de différents groupes d'âge. L'étude a été menée sur des échantillons représentatifs des populations américaines et britanniques. Et l'appétence varie en fonction de la génération à laquelle on appartient. Environ 89% des GenZ sont enclins à la consommer et ont une vision positive du sujet. On trouve un pourcentage similaire chez les millenials (85%). En revanche, les boomers se déclarent moins ouverts. 77% sont "au moins un peu ouverts" au fait d'essayer la viande élevée en laboratoire.  

Viande in vitro versus viande d'élevage

En moyenne, les personnes ayant pris part à l'étude ont déclaré que ce nouveau type de protéines pourraient représenter 40% de leur alimentation dans le futur. Les 60% restants ont déclaré vouloir conserver la viande d'élevage dans leur assiette. Dans leur étude, les chercheurs ont constaté que "malgré les preuves de plus en plus nombreuses des problèmes environnementaux et de santé publique posée par l'agriculture intensive d'animaux, les consommateurs de l'ouest restent largement attachés à la viande".  

Difficile de prédire donc si la généralisation de ce type de viande va se généraliser. Il faudra avant tout séduire un public biberonné à la viande d'élevage. 

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