Decazeville : le musée de l’Aspibd a rouvert ses portes

Comme bon nombre de musées, l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) a rouvert ses portes, dans le respect des règles sanitaires. En ce mois de juin, l’espace muséal industriel et minier est ouvert le mercredi et le samedi, de 14 heures à 18 heures.

Les mois de juillet et d’août, il sera visitable cinq après-midi, du mardi au samedi inclus, toujours de 14 heures à 18 heures.

Le coprésident Jean-Pierre Vaur précise qu’une réunion est programmée le vendredi 18 juin, dans le but de prévoir la présence des bénévoles pour l’accueil du public.

Afin de faire tourner les bénévoles, un appel est lancé aux adhérents qui souhaiteraient faire visiter eux aussi le musée. Une formation sera assurée. Contacter Renée Delagnes qui s’occupe du planning au 05 65 43 45 00.

Michel Herranz, autre coprésident, indique qu’une stagiaire pourrait accueillir les visiteurs et touristes pour le mois d’août car plusieurs bénévoles seront absents. Cela reste à confirmer. Parmi les nouveautés à découvrir, nous avons parlé de la reproduction d’une grande fresque réalisée par l’artiste belge Auguste Equeter. Elle est installée au fond de la première galerie de mine et mise en valeur. Il y a également une photo grand format du site de la découverte avec plusieurs engins en action. Et récemment, Michel Herranz a confectionné un grand cadre (un mètre sur un mètre environ) qui évoque deux catastrophes majeures sur notre secteur : le drame du Puits Sainte-Barbe (1888), à Cransac, qui coûta la vie à 49 mineurs ; et la catastrophe du Banel, à Combes (1957), qui fit 8 victimes, plongeant le Bassin dans des deuils collectifs et douloureux.

Par ailleurs, l’exposition estivale "In Situ" n’aura pas lieu en 2021. Tandis que les journées du patrimoine, en septembre, sont bien prévues.

Enfin, un spectacle théâtral, en lien direct avec le vainqueur du prix littéraire du Pays noir en 2020, est en préparation.