Les Ogres de Barback en concert à Drulhe ce dimanche : "la scène, c'est notre métier principal"

  • Les Ogres seront en concert demain, pour Drulhe en fête demain.
    Les Ogres seront en concert demain, pour Drulhe en fête demain. David Desreumaux
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Lisa Puechagut

Les Ogres de Barback fêteront leurs 25 ans de scène ce dimanche 22 août à Drulhe. Et ils ne seront pas seuls. Mathilde Burguière, l’une des quatre de la bande, livre les surprises qui attendront le public. Car des surprises, il y en a toujours avec les Ogres…

Vous êtes un groupe de scène. Après plusieurs mois d’arrêt des concerts, ça fait du bien de retrouver la route ?

Carrément, ça fait du bien ! Ça fait 25 ans qu’on fait des concerts. La scène, c’est notre métier principal, alors on est très contents de revoir le public, ça nous avait manqué !

Ce temps de confinement, comment vous l’avez mis à profit ?

On a fait un disque live parce qu’on avait commencé par enregistrer notre tournée, qui a été coupée en plein vol par le confinement… On a monté ça un peu chacun de notre côté, derrière nos ordinateurs. C’était surtout pour rendre aux gens ce qu’ils n’ont pas pu avoir. Et puis nous travaillons sur un album collectif, qui devrait sortir en octobre, sur les 150 ans de la commune de Paris, initié par le chanteur Coko, qui est un ami à nous de longue date.

Vous multipliez les projets en collaboration avec d’autres artistes ou groupes. S’ouvrir aux autres et décloisonner, c’est dans l’ADN des Ogres ?

Oui, depuis le début, on aime participer à des projets collectifs. Ça a commencé par le disque Pitt Ocha, pour le jeune public, puis il y a eu les Hurlements de Léo, la fanfare du Belgistan… C’est ce qui nous motive en fait. On a toujours plein d’idées, plein de choses différentes à raconter. Et on a toujours envie de mettre ça sur un disque, avec des amis.

Et aujourd’hui encore, pour cette tournée et pour votre passage à Drulhe, vous ne serez pas seuls…

Nous partageons la scène avec la Fanfare Eyo’nlé. Ce sont quatre frères du Bénin, donc c’est une histoire de famille, comme pour nous. Il y aura aussi un batteur, Tarek Maaroufi, et Guillaume Lopez, qui vient d’Occitanie et qui jouera des instruments traditionnels. Donc il y aura les quatre Ogres, mais on sera dix sur scène.

On connaît l’importance que vous accordez au métissage, aux langues régionales… Cette collaboration scénique, ça sera de la musique du monde ?

Oui, cela fait quelques années que l’on est très orienté musique du monde. Ce sera donc beaucoup de ça, mais aussi des chansons des Ogres revisitées en musique traditionnelle. Parce qu’il y a quand même des chansons de notre discographie que l’on ne peut pas ne pas faire !

Laquelle par exemple ?

On se fait gronder si on ne fait pas Rue de Panam ! Pour casser le suspense, elle est revisitée avec de la cornemuse sur cette tournée. C’est toujours important pour nous de chercher de nouvelles idées, de nous réinventer.

Après 25 ans de scène, d’albums, de collaborations, vous êtes prêts à repartir pour 25 ans ?

(Rire). Disons qu’on a toujours des idées et des choses à défendre, surtout avec ce que l’on vit en ce moment  Avec l’arrêt des concerts, on a encore plus envie de profiter des scènes à venir.

L’engagement, ça a aussi toujours fait partie de l’univers des Ogres…

C’est vrai, on est content de pouvoir monter sur scène, pour exprimer ce que les autres ne peuvent pas dire.

Jouer à Drulhe, à la campagne, c’est une occasion aussi de vous rapprocher d’un public isolé ?

Bien sûr, on aime venir dans les endroits reculés. Et c’est toujours génial de voir autant de monde motivé, des gens qui se bougent pour faire vivre leur village, leur région. C’est ce qu’on aime !

Au programme

Les Ogres de Barback + Les Fils du facteur + Berzinc, dimanche 22 août à partir de 19 heures à Drulhe. Billetterie ici ou sur place le soir même.
Pass sanitaire obligatoire mais tests antigéniques gratuits proposés à l’entrée, avant les concerts.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?