Rodez. La Ruthénoise Marjorie Dalbin invite les Aveyronnais de Toulouse à mettre les pieds sous la table

Alors que l’Amicale des Aveyronnais de Toulouse et de Haute-Garonne, présidée par l’avocate Laurence Destruel, doit souffler en 2022 les bougies de son demi-siècle d’existence, elle qui n’a pas pu organiser ces dernières années son marché de pays, "petit frère" de celui de Bercy à Paris, sur l’emblématique place du Capitole, une autre initiative, répondant à cette même philosophie, complémentaire, vient de voir le jour. Marjorie Dalbin a ainsi décidé d’organiser un repas dans la Ville Rose, invitant les Aveyronnais de Toulouse à mettre les pieds sous la table. Il sera servi jeudi 6 janvier 2022, à 19 heures, au restaurant Les Chimères, situé au pied du métro Saint-Cyprien, tenu bien évidemment par des Aveyronnais, Patrick et Manon Laur, le papa et sa fille.

Le coup d’essai est en train de se transformer en coup de maître puisque 70 personnes se sont montrées intéressées, une cinquantaine ont déjà dit un "oui" ferme à l’invitation et les inscriptions sont toujours ouvertes pour quelques jours encore. "C’est une très belle surprise !, se réjouit la maîtresse de cérémonie. Il y a le nombre bien sûr mais aussi les messages que j’ai reçus. Dans la plupart des mails, il y a un remerciement chaleureux mais également de l’impatience". Marjorie Dalbin est aux anges : "J’aime initier des projets, c’est ça qui m’anime, et regrouper des gens. J’ai donc eu cette idée un peu folle il y a quelques semaines et tout a été très vite".

La Ruthénoise a épluché le listing de 1 300 noms du groupe Aveyron WorldWide (qu’elle a connu lors de son séjour professionnel à Nancy), réseau créé en 2014 par Stéphane Rouquette et Christophe Palous, et qui permet aux "expats" aveyronnais en France et à l’étranger de tisser des liens, pour dénicher ceux qui avaient posé leurs valises à Toulouse. Elle en a trouvé 300 et a envoyé autant de courriers électroniques. Elle a alors créé un doodle avec trois propositions de dates et un groupe WhatsApp pour bénéficier de quelques soutiens au niveau de l’organisation. "Tout a été très vite et le résultat dépasse mes espoirs les plus optimistes", reconnaît celle qui est née à Rodez, en 1987, d’une mère originaire de Castanet, près de Rieupeyroux, et d’un père de Baraqueville.

Après des études à l’EGC à Rodez, elle est rentrée chez Carrefour, où elle travaille depuis douze ans. Après Clermont, Lourdes ou Nancy, elle a donc pris ses quartiers à Toulouse où elle est directrice commerciale de "l’entité proximité" des 600 magasins franchisés (express, contact, city). "C’est certes épuisant mais j’aime les gens. Ce que j’adore dans mon job, c’est embarquer les équipes", conclut-elle. Ces valeurs lui collent à la peau depuis qu’elle a pratiqué du sport, d’abord la gymnastique, puis l’athlétisme, et enfin le football. Après avoir joué en mixité, à Onet-le-Château, elle a porté le maillot de Rodez et elle a été la capitaine de la formation qui a signé la montée en Division 1.