Covid-19 : risquez-vous de perdre votre pass vaccinal au 15 février ?

  • Le mardi 15 février, neuf millions de personnes pourraient perdre le bénéfice du pass vaccinal.
    Le mardi 15 février, neuf millions de personnes pourraient perdre le bénéfice du pass vaccinal. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Le raccourcissement du délai pour faire sa dose de rappel pourrait coûter leur passe à 9 millions de Français, selon Olivier Véran. Qui sont les personnes concernées ? 

Le mardi 25 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué sur LCI que le mardi 15 février, neuf millions de personnes pourraient perdre le bénéfice du pass vaccinal. Qui est concerné par cette date couperet ?

À partir du 15 février, il faudra effectuer sa dose de rappel quatre mois – et non plus sept – après sa deuxième dose pour avoir un schéma vaccinal complet et conserver un pass vaccinal valide.

Un mois pour faire son rappel

Comme le précise l’Assurance maladie, au 15 février, si l’on a déjà reçu deux doses de vaccin, « la dose de rappel devra être réalisée dès 3 mois après la fin de sa vaccination initiale et dans un délai de 4 mois maximum ». Désormais on dispose d’une fenêtre de tir d’un mois pour réaliser son rappel.

De même, « si l’on a eu le Covid-19 puis reçu une seule dose de vaccin (Astra Zeneca, Pfizer, Moderna), on doit faire le rappel au plus tard 4 mois après l’injection », poursuit Améli sur son site.

Ainsi, toutes les personnes -de plus de 18 ans et 1 mois- n’ayant pas fait cette dose de rappel dans les temps vont perdre leur pass vaccinal le 15 février.

Quid des personnes infectées avant le 15 février ?

Qu’en est-il pour les personnes ayant contracté le Covid-19 il y a quelques mois, par exemple, et qui n’ont pas effectué de dose de rappel car leur certificat de rétablissement faisait office de pass vaccinal ? Sachant qu’au 15 février, la durée de validité du certificat de rétablissement sera raccourcie, de 4 à 6 mois.

Ce raccourcissement est-il donc rétroactif ? La Direction Générale de la Santé (DGS) indique que ce raccourcissement de validité est bel et bien rétroactif : il s’applique aussi aux certificats de rétablissement émis avant cette date.

« Si la personne a eu son certificat de rétablissement le 15 octobre, au 15 février il ne sera plus valable », détaille la DGS. Faute de dose de rappel entre-temps, la personne infectée en octobre perdra donc le bénéfice de son pass vaccinal.

Les personnes se trouvant dans ce cas disposeront d’un mois pour effectuer ce rappel.

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