"Au moins un Français sur deux a contracté une forme de Covid depuis le début de la pandémie" : vrai ou faux ?

Le ministre de la Santé était l'invité d'une émission spéciale ce mercredi soir sur BFMTV pour répondre aux questions qdes Français. Durant cette émission, Olivier Véran a analysé la situation sanitaire en France et évoqué certaines probables mesures à venir.

C'est ainsi qu'il a envisagé une fin du pass vaccinal "avant juillet", compte tenu a-t-il dit de "la dynamique actuelle", estimant qu’on avait “dépassé le pic de contaminations” et qu’on arrivait au pic d’hospitalisations, selon le Huffington Post.

Il a également estimé que, "au total au moins un Français sur deux a contracté une forme de Covid depuis le début de la pandémie".

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— BFMTV (@BFMTV) February 2, 2022

Pourtant, selon les chiffres de Covidtracker datant du 2 février, on a relevé au total en France seulement au peu plus de 19 millions de cas positifs depuis le début de la pandémie (19 042 151 exactement). loin donc des quelque 34 millions de Français contaminés évoqués par Olivier Véran.

Pour mémoire, depuis le printemps 2020, près de deux ans après donc, 684 053 personnes ont été hospitalisées, dont 122 306 en réanimation et soins critiques, pour 105 488 décès hospitaliers (131 588 au total en tenant compte des décès hors hôpitaux).

Une 4e dose en attendant une nouvelle vague ?

Lors de son intervention télévisée mercredi soir, le ministre de la Santé a également évoqué la possibilité d'une quatrième dose à l'automne, "si un rappel contre le Covid est nécessaire", a relevé La Dépêche du Midi. Et alors qu'il assure que "le pire est derrière nous" concernant cette interminable cinquième vague, Benjamin Davido, médecin infectiologue et directeur médical et référent Covid-19 à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), a tempéré ce jeudi matin les propos de son ministre, selon Midi Libre citant France Info, affirmant que "très clairement, le scénario le plus probable serait que le virus revienne à l'automne prochain". Mais il se veut rassurant, estimant qu'en France, on se dirige vers "quelque chose qui va ressembler à la gestion de la grippe".