Pharmacie aveyronnaise piratée : une enquête pour faux pass sanitaires ouverte

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  • En France, plus de 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés de faussaires.
    En France, plus de 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés de faussaires. Repro CPA -
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Mathieu Roualdés

La brigade de recherche de la gendarmerie de Rodez travaille actuellement sur un réseau présumé de revente de faux pass sanitaires à l'échelle nationale.

C’est une délinquance d’un nouveau genre qui occupe bon nombre de services d’enquête en ce moment. Les réseaux de vente de faux pass sanitaires se sont développés presque aussi vite que le variant Omicron dans l’Hexagone. Depuis plusieurs semaines d’ailleurs, la brigade de recherche de la gendarmerie de Rodez travaille sur l’un d’eux. Tout est parti d’une plainte d’un pharmacien du département. Ce dernier a indiqué aux forces de l’ordre s’être fait pirater ses identifiants d’une plateforme, réservée aux professionnels de la santé, permettant d’éditer des pass sanitaires. Des dizaines auraient ainsi été délivrées au nom de l’officine aveyronnaise… Et cela partout en France, selon les investigations.

Vendus entre 100 et 500€

Un travail de fourmi est ainsi mené par les enquêteurs qui espèrent bien retrouver la trace du « pirate ». À ce jour, plusieurs auditions de personnes détentrices de ces faux pass made in Aveyron ont été menées dans des brigades de départements voisins ou éloignés. D’autres doivent suivre. Restent à savoir si elles permettront de démasquer le réseau… Souvent monnayés sur les réseaux sociaux, ces faux pass se vendent généralement entre 100 et 500€.

Récemment, l’Assurance maladie a annoncé qu’elle désactiverait 300 000 faux pass en circulation. Pour traquer ces arnaques, l'organe public a analysé et croisé de nombreuses bases de données jusqu’à repérer des anomalies. À chaque faux pass désactivé, l’Assurance maladie pourrait engager des poursuites judiciaires. Au 1er février, 2 092 auteurs et bénéficiaires ont été poursuivis. Ils encourent jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. 

Depuis le début de la pandémie, plus de 400 enquêtes ont été ouvertes dans l'Hexagone pour démanteler les réseaux de faux pass sanitaires.

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