Villefranche-de-Rouergue : le premier îlot d’aération est en chantier

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  • Jean-Sébastien Orcibal était vendredi sur site pour détailler le projet./ Photo C. I.
    Jean-Sébastien Orcibal était vendredi sur site pour détailler le projet./ Photo C. I.
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GDM

Rue de la Miséricorde, les travaux sont en cours pour la création d’un premier îlot dans la bastide au niveau de la gâche du Puech.

Les travaux d’aération de la bastide sont en cours. En tout cas, un premier îlot est en train d’être créé, rue de la Miséricorde à Villefranche-de-Rouergue. "C’est la première étape de l’aération que nous avons proposée dans le cadre de la campagne des Municipales, précise Jean-Sébastien Orcibal, le maire de la commune. On s’est engagé à aérer un îlot par gâche. La bastide de Villefranche est constituée de quatre gâches. Ici, rue de la Miséricorde, on est dans la gâche du Puech." Cette action consiste à démolir un bâti sans intérêt architectural particulier (identifié comme tel en concertation avec les Bâtiments de France), dont la mairie a récemment fait l’acquisition dans le but de créer des espaces d’aération en bastide.

Cette action entre dans le cadre du projet municipal d’améliorer l’habitat en cœur de ville et de proposer notamment des biens d’exception avec jardin privatif et/ou terrasse (dans le cadre de l’accompagnement d’un projet économique par exemple).

L’espace ainsi dégagé actuellement dans cet îlot sera affecté à un usage privatif dans le cadre de cette politique d’amélioration de l’habitat et du cadre de vie en bastide.

"On lance le travail sur l’aération du côté droit de la rue de la Miséricorde avec cette opération. Le côté gauche viendra par la suite. On est en train de régler un dernier problème de propriété foncière. Le lieu, qui vient d’être aéré, permet de l’appréhender différemment. Nous sommes dans une concertation avec le voisinage pour porter des projets individuels."

Concertation avec le voisinage

Rien n’est donc encore pleinement défini sur l’avenir de cet îlot mais les travaux devraient être réalisés dans le courant de l’année. "Le but est également de garder des portails pour privatiser ces futurs jardins ou terrasses afin qu’ils soient utilisés par les habitants", précise le maire.

Cette action de sécurisation et de démolition du bâti au cœur de l’îlot de la Miséricorde a été confiée à l’entreprise villefranchoise Cammisar. Sa durée est d’une quinzaine de jours et a commencé le 1er février. Il s’agit aussi de réaliser quelques enduits de maçonnerie et la reprise de branchements de canalisation pour les bâtisses voisines de l’îlot.

Cette phase de démolition intervient après une phase préparatoire (acquisitions foncières, concertation avec le voisinage et les Bâtiments de France, consultation des entreprises, etc.). Le coût de cette phase de démolition est de l’ordre de 22 000 € HT. Quant au budget prévisionnel global concernant l’aménagement de l’îlot de la Miséricorde, il est de l’ordre de 151 300 € HT. Le projet est soutenu par l’État et Ouest Aveyron Communauté à hauteur de 16 600 € pour chacun des partenaires.

Des subventions ont également été sollicitées auprès de la Région et du Département.

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