Rugby : coup d’arrêt pour Rodez, largement battu en Andorre

Cette fois-ci, Rodez est tombé sur plus fort. Alors qu’ils restaient sur deux victoires probantes, face à Tarascon (60-24) et Lalande-Aucamville (45-9), les Ruthénois ont baissé pavillon, dimanche 13 mars, en Andorre (35-11). Malgré une première période disputée, durant laquelle les sang et or ont fait par moments la course en tête, notamment grâce à l’essai d’Abel Hazin (20e), ils ont ensuite subi la supériorité de leurs adversaires.

"Nous sommes tombés sur une équipe très dense physiquement et nous n’avons pas été capables de rivaliser sur ce plan", a expliqué Romain Balmisse, l’entraîneur adjoint de Jérôme Broseta, qui n’a pas pu faire le déplacement dans la principauté pyrénéenne, pour raisons professionnelles.

Dépassés en seconde période

Et les Aveyronnais ont payé la note en seconde période. "Ils ont mis petit à petit la main sur le ballon et leur puissance leur a permis de passer", a-t-il relaté. Les Andorrans ont ainsi inscrit trois essais après le repos, tandis que les partenaires de William Andrieu n’ont pas réussi à inscrire le moindre point durant le second acte.

"Il nous aurait fallu une meilleure lecture du jeu et mieux déplacer le ballon pour espérer autre chose", ajoute Romain Balmisse. Les Ruthénois n’ont par ailleurs pas été servis par les faits de jeu, eux qui ont perdu leur centre Romuald Jarreau à la mi-temps, touché à une cheville, "alors qu’il aurait pu être précieux par son jeu au pied long". L’entraîneur adjoint a par ailleurs déploré une erreur d’arbitrage. "Il n’a pas vu le coup de poing d’un adversaire, en début de seconde période, a-t-il assuré. Mais on ne va pas pleurnicher : ils ont été plus forts que nous."

Il faut dire que l’équipe andorrane, qui a aligné neuf internationaux au coup d’envoi, ne ressemblait pas tellement à celle qui s’était inclinée en Aveyron en novembre (18-12). "Ils avaient au moins cinq ou six joueurs qui n’étaient pas là à l’aller et qui ont apporté de la densité physique, a indiqué Romain Balmisse. L’équipe qu’on a affrontée aujourd’hui (hier) n’est clairement pas à sa place. S’ils avaient voyagé toute la saison avec ces joueurs, ils seraient probablement deuxièmes actuellement."

Toujours deuxièmes, mais….

Cette place, synonyme de qualification directe en huitième de finale, est toujours occupée par Rodez, malgré son revers. Toutefois, la position des Aveyronnais paraît précaire, puisqu’ils ont disputé un match en plus que leurs poursuivants, Tarascon, Verfeil et Andorre.

"Si on avait fait un coup ici, on aurait pu espérer conserver la deuxième place. Mais c’est déjà bien d’être dans le coup pour les phases finales, car il n’y a pas encore longtemps de cela, ce n’était pas garanti", a rappelé Romain Balmisse.

Quasiment assurés de disputer les phases finales, les Ruthénois viseront un succès face à Laroque Belesta, dans deux semaines, pour assurer au moins la troisième ou la quatrième place, qui permettent de disputer le match de barrage à domicile.

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