Espalion : une revue de prestige évoque le musée du scaphandre

  • L’article fourmille d’anecdotes sur l’évolution de ces inventions. L’article fourmille d’anecdotes sur l’évolution de ces inventions.
    L’article fourmille d’anecdotes sur l’évolution de ces inventions.
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Centre Presse Aveyron

La revue "Subaqua" de la fédération française d’études et de sports sous-marins évoque dans son numéro 301 de mars et avril 2022, le musée du scaphandre d’Espalion.

Un article de 8 pages retrace l’histoire du détendeur et du groin, inventés par les Espalionnais Rouquayrol-Denayrouze et fabriqués à partir de 1865. Le musée du scaphandre est évoqué ainsi que le rôle tenu par Lucien Cabrolié dans cette aventure commencée au printemps 1980 par une grande exposition de matériels anciens de plongée à Espalion où seront exposés pour la première fois un régulateur et un groin Rouquayrol-Denayrouze. Cette exposition sera l’élément fédérateur qui mènera à la création d’une association et du musée du scaphandre. Cet article fourmille d’anecdotes et de faits réels sur l’histoire de ces inventions et de leur évolution. Philippe Rousseau, l’auteur de cet article et qu’a bien connu Lucien Cabrolié, a beaucoup œuvré pour la vulgarisation du musée du scaphandre et de ses collections. Il a remis en état le régulateur gracieusement offert au musée par la famille Piel, dernier constructeur de scaphandres de plongée en France, et a plongé avec ce matériel ancestral pour des besoins de promotion et de films. Jean-Michel Cousteau, le fils du commandant Cousteau a également plongé avec ce matériel en France et aux États-Unis, à l’occasion du tournage de son film "L’homme poisson". Rappelons ici que son père, le commandant Cousteau avait revendiqué au travers de sa société "La spirotechnique", la paternité du détendeur à dépression et avait engagé un procès en mars 1958 pour contrefaçon à l’encontre de Georges Hérail qui fabriquait des scaphandres autonomes basés sur les principes du détendeur Rouquayrol-Denayrouze. Le commandant Cousteau s’était vu débouté de sa demande par le tribunal et à ses entiers dépens.

Un très bel article à découvrir pour tous ceux qui s’intéressent au patrimoine espalionnais et à l’histoire du scaphandre autonome.

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