Rodez. À Toronto, la Ruthénoise Camille Cérès recrute large

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  • Camille Cérès vient tout juste de poser ses valises à Toronto, la plus grande métropole canadienne qui séduit de plus en plus de jeunes Français.	@CC
    Camille Cérès vient tout juste de poser ses valises à Toronto, la plus grande métropole canadienne qui séduit de plus en plus de jeunes Français. @CC
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Aurélien Delbouis

Après la France, Paris, et une première expérience internationale en Australie, la consultante en recrutement de 25 ans s’est offert le Canada pour compléter son CV. Avant de rentrer en France ? Rien n’est moins sûr.

Rodez, Paris, l’Australie et aujourd’hui le Canada. À bientôt 27 ans, Camille Cérès a déjà noirci son CV de belles expériences professionnelles. Consultante en recrutement à Montréal, la native de Rodez a quitté les rives du fleuve Saint-Laurent pour l’Ontario où elle profite des facilités du télétravail.

"Ma volonté initiale était vraiment d’acquérir une véritable aisance en Anglais, explique la jeune femme. Mais la pandémie a changé mes plans. J’ai donc dû passer par la case Montréal, très francophone avant de venir ici, à Toronto, pour travailler mon accent."

Multiculturelle, dynamique et pourvue d’une offre culturelle très riche, Toronto séduit de plus en plus de jeunes Français qui, comme Camille, bénéficient d’un permis vacances-travail.

Avec 2,7 millions d’habitants, la plus grande métropole canadienne offre bien des attraits. Cernée par les grandes forêts canadiennes et baignée par le lac Ontario, dynamique et championne du multiculturalisme, Toronto n’est d’ailleurs qu’à 130 kilomètres de la frontière américaine…

"Un plus indéniable" pour l’Aveyronnaise qui vise toujours plus haut. "À Paris, j’ai pu constater que les recrutements se font de plus en plus sur l’aisance dans les langues. Me perfectionner était un préalable." À quoi ? "A des postes plus internationaux, valide l’intéressée qui à l’entendre, n’en est qu’au début de son exploration du monde.

"Avant mes 29 ans, l’âge maximum pour en profiter, j’aimerais pouvoir me lancer dans le volontariat international (VIE) dans une entreprise française à l’étranger." Si elle concède volontiers "avoir la bougeotte", la conseillère en recrutement n’en reste pas moins "focus" sur ses missions dans les technologies de l’information et de la communication, les fameux TIC.

“L’économie au Québec tourne à plein régime depuis plusieurs années. Le taux de chômage ne dépasse pas les 6 %, certaines régions frôlent même le plein-emploi. 1,4 million d’offres d’emploi seront à pourvoir à l’horizon 2026. Les besoins sont grands dans le secteur des jeux vidéo, de l’ingénierie ou la santé, l’agroalimentaire, la restauration, les transports et le BTP.
 

"Je suis en effet spécialisée dans le domaine de l’informatique. Domaine où les opportunités ici à Montréal sont nombreuses mais où les profils manquent." Pénuriques aussi de ce côté-là de l’Atlantique, les postes de développeurs, designers, ingénieurs, architectes et analystes de donnés, s’arrachent dans ce secteur qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Au Québec par exemple, 12 000 nouveaux postes sont créés chaque année dans l’informatique. Sur ce nombre, seulement 3 000 sont pourvus. On estime par ailleurs que le secteur des TIC a 6 000 postes à pourvoir chaque année… "Un véritable challenge" pour l’Aveyronnaise qui n’en demandait pas moins. "C’est aussi ce qui fait le sel de ce métier. Et j’adore ça !"

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