Occitanie, Aveyron : flambée du taux d'incidence du Covid-19, mais hospitalisations en baisse

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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le dernier bulletin de l'Agence régionale de santé sur la situation sanitaire en région.
 

L’ensemble des indicateurs virologiques continue d’augmenter fortement dans notre région par rapport à la semaine précédente, note l'Agence régionale de santé dans son dernier bulletin publié ce vendredi 25 mars. Le nombre moyen de cas positifs par jour a augmenté de 47% en une semaine, ce qui confirme une forte progression de la circulation du virus (avec en moyenne 9365 nouveaux cas positifs par jour actuellement en Occitanie). Le nombre d’entrée en hospitalisation est en revanche en légère baisse.

Ce jour, 1762 hospitalisations sont en cours (-73 en trois jours) dont 120 en réanimation et soins critiques (-14) et on déplore 7294 décès à l’hôpital depuis le début de la pandémie (+29).
En Aveyron aussi, même décrue des hospitalisations, avec 79 personnes hospitalisées (-8 en trois jours) dont 2 en réanimation (-1) pour un total de 355 décès (+2).

Le taux d'incidence régional frise les 1000 cas pour 100 000 habitants, à 987,7, mais huit départements sur treize dépasse cette barre, dont l'Aveyron, avec 1122,6.

+ 3 % de mortalité en 2021

Une récente étude de l'Insee indique que la mortalité en Occitanie a augmenté de 3% en 2021 par rapport à 2020 (toutes causes confondues). Les décès suivent le rythme des pics de contamination. Néanmoins, avec la généralisation de la vaccination, l’ampleur des vagues de décès s'est réduite tout au long de l’année. Malgré la propagation de nouveaux variants fin2021 et l’augmentation des cas positifs, les décès n’augmentent pas au fil des mois dans les mêmes proportions que les cas positifs.

Cette hausse des décès a été plus marquée chez les + de 55 ans, en particulier chez les 65-74 ans(+ 13%). Plus surprenant; l’étude indique que les décès sont plus nombreux chez les personnes nées à l'étranger, qui ont plus souvent un état de santé dégradé, un moins bon accès à la vaccination et aux soins, et sont également, de par leurs professions et leurs conditions de vie, plus exposées au virus.

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