Covid-19 : les variants d’Omicron sous haute surveillance

BA.1, BA.2, BA.3… Le variant Omicron du Covid-19 continue de créer des sous-lignages importants. Un processus attendu, selon les experts de Santé publique France qui vient de réaliser une analyse sur les nouveaux variants du Sars-CoV-2.
Aujourd’hui dans le monde, c’est donc bien Omicron qui domine à 97,9 % dans les nouvelles contaminations. Une domination « quasi exclusive » expliquée par « un avantage de transmission par rapport aux variants précédents », détaille Santé publique France. Son échappement immunitaire est également en cause : avec Omicron, la protection des vaccins diminue plus rapidement. Seules les formes sévères semblent relativement limitées sur le long terme. Ce variant arrivé après Delta serait également moins « immunogène », avec un taux de réinfection plus élevé.
Le variant Omicron présente désormais cinq sous-lignages, identifiés dans plusieurs pays. Sur le variant BA.2, actuellement majoritaire en France, les experts évoquent une transmissibilité plus élevée et un intervalle de génération (le délai entre deux cas) plus court. Mais BA.2 n’engendrerait pas davantage de formes graves du Covid-19 que la souche BA.1.

Suivi du recombinant XD

Les sous-lignages BA.4 et BA.5, détectés début avril, ne semblent pas générer de nouvelles caractéristiques inquiétantes. Par ailleurs, les trois variants dits « préoccupants », Alpha, Beta et Gamma, sont maintenant classés comme « non circulants » dans le monde. Plutôt rassurant.
En revanche, plusieurs souches font l’objet d’une haute surveillance. C’est le cas du recombinant XD du SARS-CoV-2, qui combine Omicron et Delta. Sa surveillance en France est « renforcée ». Ce nouveau variant pourrait se répliquer plus facilement au sein des poumons de son hôte. En revanche, il ne serait pas plus contagieux que les précédentes souches.