Cinq questions sur le chèque alimentaire

  • Le chèque alimentaire doit permettre aux ménages les plus modestes de pouvoir acheter des produits alimentaires de qualité, frais et locaux, et aux agriculteurs de mieux vivre.
    Le chèque alimentaire doit permettre aux ménages les plus modestes de pouvoir acheter des produits alimentaires de qualité, frais et locaux, et aux agriculteurs de mieux vivre. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

À l’heure où l’inflation continue de galoper, le nouveau chèque alimentaire en projet suscite de nombreuses questions.
 

Qui pourra en bénéficier ?

Pour le moment, les modalités pour bénéficier du chèque alimentaire sont encore floues. En mars dernier, Emmanuel Macron avait évoqué sur France Bleu que ce dispositif s’adressait aux « classes modestes » et aux « classes moyennes ». Le ministre de l’Agriculture évoque quant à lui une aide à destination « des jeunes ou des familles avec enfants à revenus modestes ». Ce ne sont pour l’instant que des suggestions qui restent à définir.

Quel en sera le montant ?

Tout comme les bénéficiaires de cette aide, son montant est encore à l’étude et donc pas confirmé. Il pourrait probablement s’élever à une cinquantaine d’euro utilisable en grande distribution. En effet, le député portant ce projet Mounir Mahjoubi évoquait dans une interview donné pour Ouest France un montant allant de 30 € à 60 €. Il est donc question de 400 millions d’euros par mois, soit cinq milliards d’euros par an.

Où pourra-t-on l'utiliser ?

Les modalités d’utilisation du chèque alimentaire ne sont pas encore connues. Néanmoins,  le chèque alimentaire doit permettre aux Français les plus modestes de pouvoir accéder "à des produits de qualité, frais et locaux", des produits vertueux qui ont été définis par la loi Egalim. Pour résumer, il s’agit de produits de qualité, labellisés ou biologique, avec un accent sur les fruits et légumes.  Cela pourrait se faire dans les commerces, la grande distribution, mais aussi les circuits courts. D’ailleurs, si ce sera uniquement du bio, ou uniquement dans certains endroits, ce sera compliqué.

Quelle forme prendra-t-il ?

Plusieurs projets sont à l’étude. Le FNSEA, première organisation d’agriculteurs, propose une « carte à puce » ou un « chèque » distribué par les CCAS permettant de dépenser 5 € par jour dans des magasins de producteurs, des marchés locaux et dans les rayons de produits régionaux des supermarchés, pour des produits de base. De son côté, la Confédération paysanne propose la création d’une branche de la sécurité sociale garantissant un accès universel à l’alimentation – produits locaux, restauration collective – ainsi que la création de « caisses locales d’alimentation ».
Au gouvernement, le ministère de l’Agriculture penche plutôt pour une carte alimentaire ou un chèque tandis que Bercy souhaite confier la gestion de l’aide aux CCAS.

Dans la presse régionale, Emmanuel Macron a confirmé samedi 4 juin, ce qui s'est dit à Bercy ce week-end. Ce serait un versement en cache pour environ trois à cinq millions de ménages.

Quand le chèque alimentaire sera-t-il mis en place ?

Le dispositif devrait être lancé pour le mois de septembre.

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