Canicule : pourquoi médicaments et forte chaleur ne font pas forcément bon ménage ?

  • ​​​​​​​Certains médicaments augmentent les dangers liés à la chaleur.
    ​​​​​​​Certains médicaments augmentent les dangers liés à la chaleur. Illustration Pexels
Publié le
Centre Presse Aveyron

Transpiration, vasodilatation…En cas de fortes chaleurs, le corps doit s’adapter pour se refroidir. Mais parfois certains traitements médicamenteux empêchent ce mécanisme et perturbent l’adaptation du corps aux fortes températures. Quels sont ces médicaments ? Et devez-vous arrêter votre traitement en cas de canicule ? Quelques conseils pour continuer à se soigner en évitant de mauvaises surprises.

Maladies cardiovasculaires, obésité, asthme… En période de températures élevées, certaines pathologies peuvent être plus difficiles à vivre.

Mais parfois, ce sont les traitements médicamenteux qui rendent la situation compliquée et gênent l’adaptation de l’organisme à la chaleur. Ainsi :

  • Certains médicaments peuvent provoquer ou aggraver une déshydratation en augmentant les pertes d’eau au niveau des reins (organes qui assurent l’équilibre hydrique du corps) comme les diurétiques, par exemple ;
  • Des médicaments peuvent perturber le fonctionnement des reins. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), de l’aspirine (à partir de 500 mg par jour), certains antihypertenseurs, antibiotiques, antidiabétiques, antiviraux ;
  • Certains neuroleptiques, antiparkinsoniens, antidépresseurs, vasoconstricteurs ou hormones thyroïdiennes peuvent aggraver des problèmes de thermorégulation ;
  • Quelquefois, les antimigraineux empêchent la vasodilatation ou réduisent la transpiration ;
  • Enfin, les somnifères ou les anxiolytiques diminuent la vigilance et donc la capacité à adapter notre comportement pour lutter contre la chaleur.

Pour autant, devez-vous arrêter votre traitement si vous constatez un changement ? Bien entendu, la réponse est non. "Rien ne justifie d’arrêter de sa propre initiative un traitement, ni même de le réduire ou de l’interrompre quelques jours", martèle l’Assurance-maladie. C’est à votre médecin de décider. Et dans le même ordre d’idée, "il est fortement déconseillé de pratiquer toute automédication, même ponctuelle, sans prendre l’avis du médecin traitant ou de votre pharmacien."

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