Variole du singe : où se trouvent les centres pour s'informer et se faire vacciner en Occitanie

Alors que de plus en plus de nouveaux cas sont détectés chaque semaine en France et que l'Organisation mondiale de la santé réunit un comité d'urgence ce jeudi 21 juillet 2022, la vaccination préventive est fortement recommandée pour les personnes à risques et les groupes de personnes les plus exposées au virus.

Dans son dernier rapport en date de mardi 19 juillet, Santé publique France faisait état de 1 453 cas confirmés en France dont 111 en Occitanie (deuxième région la plus touchée derrière l'Ile-de-France qui compte 678 cas confirmés).

Ces derniers jours, des centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) ont été mis à disposition en Occitanie et peuvent se charger du vaccin. Voici où les trouver :

• Aveyron : CeGIDD Rodez (Hôpital Jacques Puel, avenue de l'Hôpital)
• Aude : CeGIDD de Carcassonne (centre hospitalier, 1060 chemin de la Madeleine)
• Gard : CeGIDD de Nîmes (15 rue Sainte-Anne)
• Haute-Garonne : CeGIDD de Toulouse (hôpital La Grave,  place Bernard Lange)
• Gers : CeGIDD d'Auch (14 place du Maréchal Lannes)
• Hérault : CeGIDD Montpellier (265 avenue des Etats du Languedoc) et au SPOT Montpellier (16 boulevard d'Orient)
• Lot : CeGIDD de Cahors (centre hospitalier, 52 place Antonin Bergon)
• Lozère : CeGIDD de Mende (hôpital, avenue de 8 mai 1945)
• Hautes-Pyrénées : CeGIDD de Tarbes (direction de la Solidarité départementale, place Ferré)
• Pyrénées-Orientales : CeGIDD de Perpignan (centre hospitalier, 20 avenue du Languedoc)
• Tarn-et-Garonne : CeGIDD de Montauban (centre hospitalier, 100 rue Léon Cladel)
• Tarn : au centre hospitalier d'Albi (centre hospitalier, 22 boulevard du Général Sibille)
• Ariège : CeGIDD de Pamiers (20 rue Charles de Gaulle)

Une liste vouée à évoluer, et donc potentiellement s'agrandir, précise l'ARS Occitanie.

À qui s'adresse le vaccin

Les lieux cités proposent une vaccination gratuite, une prise de rendez-vous en amont est cependant nécessaire. Voici pour qui une injection est recommandée :

• aux personnes identifiées comme contacts à risque
• aux groupes de personnes les plus exposées au virus : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes en situation de prostitution, les personnes exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.

"La vaccination ne confère pas une protection immédiate, aussi il est important de continuer à éviter tout contact à risque avec une personne infectée par le virus Monkeypox ou suspectée de l’être", rappelle l'ARS Occitanie.

Pour l'instant en France, tous les cas recensés à ce jour, sauf 6 adultes de sexe féminin et 2 enfants, sont des adultes de sexe masculin. Les cas adultes sont âgés de 18 à 84 ans (âge médian : 36 ans). "96 % des cas pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Parmi les cas pour lesquels l'information est disponible, 74 % déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l'apparition des symptômes", informe Santé publique France.

14 000 cas dans 70 pays 

Mercredi 20 juillet, l'Organisation mondiale de la santé dénombrait 14 000 cas confirmés à travers le monde dans au moins 70 pays. Le comité d'urgence réuni ce jeudi va décider si la variole du singe peut devenir ou non "une urgence de santé publique de portée internationale", une qualification qui avait été écartée lors du premier comité datant du 23 juin.