Villefranche-de-Rouergue. Le Villefranchois Stéphane Ginesta, préventeur au CHU Purpan de Toulouse

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  • Installé à Aucamville, dans le Tarn-et-Garonne, avec sa femme  Céline (secrétaire à Purpan) et leur fille Louane âgée de 11 ans,  Stéphane Ginesta aime revenir en Aveyron, retrouver ses amis  à Villefranche-de-Rouergue ou se balader sur l’Aubrac.
    Installé à Aucamville, dans le Tarn-et-Garonne, avec sa femme Céline (secrétaire à Purpan) et leur fille Louane âgée de 11 ans, Stéphane Ginesta aime revenir en Aveyron, retrouver ses amis à Villefranche-de-Rouergue ou se balader sur l’Aubrac. L'Aveyronnais - Emmanuel Pons
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A Toulouse, Emmanuel Pons

S’il a changé plusieurs fois d’affectations, Stéphane Ginesta est toujours resté fidèle au Centre hospitalier Purpan où il poursuit sa carrière depuis 25 ans.

Au centre hospitalier universitaire (CHU) Purpan, à Toulouse, où il travaille, Stéphane Ginesta, aura occupé de nombreuses fonctions, au gré de son évolution professionnelle et de ses envies.

Tout commence à Villefranche-de-Rouergue où l’enfant, né en 1973, est élève de la maternelle Sud, de l’école primaire Nord puis de Pendariès avant de poursuivre au collège de La Douve (transféré à Francis-Carco) et d’intégrer le lycée La Sup (aujourd’hui Raymond-Savignac) où il obtient son bac D, option biologie en 1992.

Il s’inscrit ensuite à l’école de laborantins d’analyses médicales (Elam) de Toulouse.

Premier poste à l’hôpital Combarel de Rodez

Diplômé d’État en 1994, le jeune Villefranchois débute sa carrière professionnelle à l’hôpital Combarel de Rodez où il effectue deux remplacements avant d’être appelé sous les drapeaux à la fin de l’année 1995. Il fait ses classes à Agen (Lot-et-Garonne) dans les transmissions avant de rejoindre l’hôpital militaire Larrey à Toulouse.

Et retourne à Rodez, une fois libéré de ses obligations en octobre 1996, toujours à l’hôpital Combarel où il reste jusqu’en janvier 1997. En mars de la même année, Stéphane Ginesta est embauché au CHU Purpan, précisément au sein du laboratoire de virologie où il restera durant 11 ans.

Un labo de haute sécurité

Sérologie, biomoléculaire, séquençage, culture de virus sont les domaines de compétence du technicien aveyronnais. "Il s’agit d’un labo P3, une pièce en dépression pour que rien ne s’échappe. On porte une surblouse, deux paires de gants, un masque à visière…", explique-t-il. "On travaille sur des virus pour lesquels les traitements n’existent pas", des micro-organismes qui peuvent provoquer une maladie grave chez l’homme.

On imagine le protocole sanitaire pointu mis en place pour éviter tout risque de contamination. Désireux d’évoluer au sein du labo, le Villefranchois suit une formation en interne orientée dans le système qualité. Il décroche son diplôme universitaire et devient référent hygiène et sécurité.

En 2008, il intègre la banque de tissus qui réceptionne, centralise et gère la redistribution des tissus – cornée, os, artères, placenta, peau, volets crâniens… – vers les centres hospitaliers publics ou privés. "J’ai ensuite obtenu en 2011 mon accréditation auprès des labos et je suis devenu responsable qualité de la banque de tissus. J’étais chargé de suivre et de contrôler tout le processus", précise-t-il.

Conseiller en prévention du risque professionnel

Novembre 2020 marque une nouvelle étape dans le parcours professionnel de Stéphane Ginesta au sein du centre hospitalier lorsqu’il devient conseiller en prévention du risque professionnel ou autrement dit préventeur. "J’interviens sur six pôles : blocs, anesthésie et réanimation, gériatrie, biologie, recherche et santé publique et médecine sociale", précise le technicien. "Tous les ans, je fais le point sur les conditions de travail des agents. Mon rôle est d’évaluer les risques professionnels dans le cadre de la mise à jour d’un document unique. C’est une réglementation obligatoire depuis 2010."

Des risques spécifiques au milieu hospitalier – biologique, chimique – ou partagés avec d’autres secteurs d’activité comme les risques psychosociaux, liés à l’activité physique ou encore à l’environnement de travail. "On identifie les risques, on les hiérarchise puis on fait une proposition d’action."

Stéphane Ginesta ne s’ennuie visiblement pas dans son travail. Et si tel était le cas, il y a fort à parier qu’il suivrait une formation, décrocherait un nouveau diplôme et changerait d’affectation… Toujours avec le sourire et la bonne humeur qui le caractérise.

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