Sébazac-Concourès. Philippe Piard se bat pour une agriculture respectueuse de la santé publique

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  • La présidente et un membre d’Itinéraires Découvertes accueillent  Philippe Piard (à gauche).
    La présidente et un membre d’Itinéraires Découvertes accueillent Philippe Piard (à gauche).
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CORRESPONDANT

Philippe Piard était l’invité d’Itinéraires Découvertes. Philippe Piard est paysan et porte-parole de Secrets toxiques. Il se bat pour une agriculture saine respectueuse de la santé publique, de la qualité gustative et de l’environnement. Il alerte sur le non-respect de la réglementation européenne par la Commission européenne elle-même et par le gouvernement français au travers de l’ANSES quant aux autorisations de mise sur le marché des pesticides. Il est un lanceur d’alertes. Il se bat pour que la réelle toxicité des pesticides soit évaluée avant autorisation.

Depuis 1949, le public est alerté sur les pesticides. Au fil des années, le constat est alarmant : disparition d’oiseaux, d’insectes, destruction des abeilles, sans compter les maladies que les institutions de la santé reconnaissent en faisant le lien entre les pesticides et certaines maladies.

Grâce à des associations telles que Nature et Progrès et bien d’autres, des pétitions, des plaintes sont déposées au niveau français mais aussi auprès du Parlement européen. Grâce à ces dépôts de plainte et en raison de manifestations de maladies, des produits ont été retirés du marché. La vraie toxicité des produits n’est pas connue du public. Les doses journalières admissibles pour les humains qui les utilisent sont calculées sur la seule substance active, ce qui fausse la réalité. Rien n’est mentionné sur la toxicité des produits contenus dans les pesticides. Les demandes d’autorisation d’un produit doivent être faites dans 4 pays avant d’aller à l’Union Européenne. Certains pays sont moins regardants que d’autres. Quelques pays possèdent des associations de protection (Belgique, Espagne, Allemagne…). Ils soutiennent les actions menées.

Des recours sont portés lors de demandes pour le maintien ou le renouvellement d’utilisation de certaines substances. Des solutions sont possibles pour éviter l’emploi de ces produits. L’agroécologie peut nous sauver en gérant mieux les sols, en luttant contre la déforestation, en recréant de la biodiversité, en gérant mieux les cultures en fonction des changements climatiques… Il faut informer les gens, les accompagner.

Pourquoi ne pas faire un tour de France à la rencontre des élus et des territoires.

Une prise de conscience est nécessaire pour mieux combattre les "empoisonneurs", avides d’argent. "La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais pas à la cupidité de certains", déclarait Gandhi.

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