Decazeville : le capitaine des pompiers Gilles Gach va quitter le CSP Bassin

Un mot sur votre carrière ?

Je deviens sapeur-pompier volontaire dès 17 ans, en 1983, à Villefranche-de-Rouergue, et je passe le concours de professionnel en 1986. Je me spécialise dans la prévention.

En 1995, je suis promu sous-officier avec le grade de sergent adjoint puis, en 2007, lieutenant, devenant adjoint au chef de centre du CSP de Villefranche-de-Rouergue. Depuis 2019, je suis chef de centre du Bassin. J’arrête mes fonctions au mois d’avril. Ma retraite sera effective en septembre prochain.

Quel bilan retirez-vous de votre passage dans le Bassin ?

Beaucoup de satisfaction, même si ce n’est pas simple de gérer 14 pompiers professionnels et 60 pompiers volontaires avec tous des tempéraments différents. Un grand merci pour leur investissement au quotidien. Les gens de votre territoire apprécient la valeur des sapeurs pompiers dans leur engagement. Ces rapports humains sont très valorisants. Je remercie toutes les personnes qui m’ont accordé leur confiance, en particulier le colonel Florian Souyris, directeur du SDIS Aveyron, nous donnant une autonomie suffisante pour mener à bien nos missions au service de l’intérêt général.

Y a-t-il une particularité autour de ce centre ?

Outre les formations internes qui se réalisent partout, nous avons un partenariat depuis de nombreuses années avec le lycée d’Aubin, incluant des actions régulières (formation initiale de sapeur pompier le mercredi, métiers de la sécurité, etc.).Au niveau des risques majeurs, nous restons très attentifs face aux inondations et aux accidents industriels.

Que faut-il améliorer ?

Au niveau national, il faut fidéliser les sapeurs pompiers volontaires, même si grâce à la loi Matras de nombreuses décisions vont dans le bon sens. Un long chemin reste à parcourir pour obtenir un résultat pérenne et satisfaisant. À ce titre, je remercie une fois de plus les employeurs publics et privés du territoire pour leur soutien, rendant disponibles sur leur temps de travail leurs salariés qui sont sapeurs pompiers volontaires. J’en appelle à l’ensemble des forces vives sur notre territoire et nos collectivités afin de consolider encore plus notre réponse opérationnelle.

Un dernier mot ?

Un mot d’encouragement à notre section de jeunes sapeurs pompiers qui, je l’espère, constituera un vivier pour nos futurs recrutements. Et j’adresse un merci particulier à la mairie de Viviez qui répond toujours présent à nos demandes en aide matérielle ou humaine.