Aveyron : l'entreprise MTI bénéficiaire par erreur des mesures du plan "France 2030"

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  • La soudure est l’une des spécialités de l’entreprise de MTI.
    La soudure est l’une des spécialités de l’entreprise de MTI.
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Centre Presse

L’entreprise du Combal a été annoncée, par erreur, lauréate du plan France 2030 et d'un chèque de 238 000 euros. Un problème de communication encore inexpliqué à la préfecture.

Lors de la venue du  préfet de l'Aveyron Charles Giusti dans les locaux de l'entreprise MTI à Decazeville, son directeur Bruno Vigneras lui a fait part d'une petite déconvenue due à une erreur venue des services de la préfecture. L’une des pistes pour trouver des financements alors que la facture énergétique explose, évoquée par le préfet, c'est le plan "France 2030", un plan national pour "rattraper le retard industriel français, d’investir massivement dans les technologies innovantes et de soutenir la transition écologique".

Il se trouve que l’entreprise MTI s’était portée candidate dans le cadre de l’appel à projets "Décarb’Flash" qui vise à "financer des actions rapides de réduction de la consommation d’énergies fossiles dans les petits sites industriels".

Adieu les 238 000 euros !

MTI, qui a vu sa facture énergique doublée avec la hausse des prix de l’énergie, passant de 200 000 à 400 000 euros, avait monté un dossier pour l’isolation du grand bâtiment abritant l’atelier. "Une passoire thermique" dont le coût de rénovation est estimé en interne à 1 million d’euros.

Dans un communiqué du 16 juin dernier, la préfecture de l’Aveyron annonçait la bonne nouvelle : MTI était l’un des quatre premiers lauréats retenus. À la clé, un chèque de 238 000 euros pour financer les travaux. "On était très content, notre projet rentrait parfaitement dans le cahier des charges de ce qui était demandé."

Mais un mois et demi après, désillusion. "J’ai reçu un mail. Je pensais que c’était pour confirmer la bonne nouvelle, alors j’ai même failli ne pas le lire", ironise le directeur. Il le fera pourtant de nombreuses fois. "Le message annonçait que c’était une erreur, qu’on n’était finalement pas lauréat. J’ai cru à une blague."

Un problème de communication que le préfet a assuré vouloir éclaircir.

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