Travail de nuit, dimanche et jours fériés, prescription d'antibiotiques : ce qui va changer pour les médecins, infirmiers, aide-soignants, pharmaciens

  • Dès 2024, plusieurs mesures sur le plan sanitaire vont entrer en vigueur.
    Dès 2024, plusieurs mesures sur le plan sanitaire vont entrer en vigueur. Centre Presse Aveyron - Archives Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Dans le cadre d'un déplacement à Rouen pour rencontrer des professionnels de santé, Elisabeth Borne, a confirmé plusieurs mesures qui entreront en vigueur dès 2024. Des mesures qui doivent aider à enrayer la pénurie des personnels soignants, notamment dans les hôpitaux.

La Première ministre Élisabeth Borne était en déplacement à Rouen, ce jeudi 31 août 2023. L'occasion d'entériner certaines mesures qui avaient été annoncées en 2022 par le ministre de la Santé d'alors, François Braun. Elle était accompagnée d’Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée à l’Organisation territoriale et des Professions de santé, comme le rapporte Paris-Normandie.

"Celles-ci visent notamment à mieux valoriser le travail de nuit par les personnels non médicaux et professionnels de santé", détaille BFMTV.

Ce qui change dès 2024

L'un des enjeux, "recruter des médecins dans nos hôpitaux, qui sont des métiers difficiles".

  • La pérennisation à compter de janvier 2024 de la majoration de 25 % de  la rémunération pour le travail de nuit pour les aides-soignants et les infirmiers. "Pour une infirmière en fin de carrière, cela correspond à une augmentation de 300 €".
     
  • La majoration à hauteur de 20 % des indemnités horaires pour la journée du dimanche ou des jours fériés sera également pérennisée
     
  • Pour les médecins du public et du privé, la Première ministre annonce que la revalorisation des gardes à hauteur de 50 % sera pérennisée

Une enveloppe d'1,1 milliard d'euros par an

"Ces mesures de revalorisation salariale représentent un effort d'1,1 milliard d'euros sur une année", selon la Première ministre Élisabeth Borne.

Du côté des pharmaciens et des infirmiers

Les pharmaciens, après validation, pourront prescrire directement des antibiotiques "à deux maladies du quotidien à savoir les cystites et les angines après la réalisation de tests et des questions posées au patient", a indiqué la Première ministre.

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