Disparition de Marie-Louise Rance : plus de 11 ans après, un nouvel appel à témoins est lancé

  • 11 ans après la disparition de Marie-Louise Rance, l'enquête est relancée.
    11 ans après la disparition de Marie-Louise Rance, l'enquête est relancée. Facebook - Gendarmerie de la Marne
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L'enquête est relancée plus de 11 ans après la disparition de Marie-Louise Rance, âgée de 56 ans à l'époque, dans l'Aube.

Vendredi 1er septembre 2023, la Division des affaires non élucidées et la section de recherche de Reims ont lancé un appel à témoins pour tenter de comprendre ce qui est arrivé à Marie-Louise Rance, qui a disparu dans le département de l'Aube... depuis le 28 janvier 2012. "Chaque élément, même anodin, est susceptible de faire avancer l'enquête. Les enquêteurs seront en mesure de vérifier vos informations si celles-ci vous paraissent incertaines", communiquent les gendarmes.

Comme le rappelle le quotidien local L'Est éclair, l'enquête a été relancée après une étude du dossier en avril 2023 par la Division des affaires non élucidées. Une ouverture d'information auprès d'un cabinet d'instruction du tribunal de Troyes a ensuite été actée.

Marie-Louise Rance disparaît sans laisser de trace

Vers 11 h 30, samedi 28 janvier 2012, Hervé Rance rentre chez lui à Vallant-Saint-Georges. Il trouve des pommes de terre épluchées et prêtes à cuire sur la table, ainsi qu'un mot de sa femme Marie-Louise Rance indiquant qu'elle se rendait "chez Hélène", sa sœur.

Mais Marie-Louise Rance, qui serait partie à pied dans le hameau, n'a plus donné signe de vie. Son mari a donné l'alerte en début d'après-midi et des recherches sont immédiatement lancées. En vain, malgré le déploiement de patrouilles de gendarmerie, d'un hélicoptère, de plongeurs et d'une équipe cynophile.

Une battue avec des habitants ne parvient pas non plus à trouver Marie-Louise Rance. La piste s'arrête aux alentours de la maison, où les chiens ont marqué olfactivement la disparue âgée à l'époque de 56 ans. Une information judiciaire pour disparition inquiétante est ouverte quatre jours plus tard mais ne peut conclure s'il s'agit d'un départ volontaire, d'un enlèvement, d'un homicide ou d'un suicide. 

Plus de 11 ans plus tard, les gendarmes sont prêts à recueillir de nouveaux éléments au 07 88 27 91 83 ou par mail via aat-srreims@gendarmerie.interieur.gouv.fr

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