VIDEO. Occitanie : il roulait au volant d'un stock-car voué à la destruction, qui sera bien détruit... mais par les gendarmes

  • Le stock-car tentait de rejoindre le circuit de terre battue par la route.
    Le stock-car tentait de rejoindre le circuit de terre battue par la route. Repro Centre Presse - Facebook - Gendarmerie du Gard
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Ce véhicule est non homologué pour rouler sur la voie publique.
 

Samedi 30 septembre, un étrange véhicule qui circulait sur la RD986L traversant la commune de Sernhac dans le Gard a tapé dans l'oeil des gendarmes. Un véhicule façon Mad Max qui était en fait une voiture de type stock-car, conçu pour des courses sur circuit où les collisions, cascades spectaculaires et tonneaux s’enchaînent, mais non homologué sur la voie publique. En général, pour le type de course à laquelle correspondait le stock-car, les véhicules franchissent la ligne d'arrivée à l'état d'épave, la carrosserie complètement détruite après  des collisions et tonneaux sur des bosses ou la terre battue. Quand ce n'est pas une démolition derby (une course de démolition), où le jeu consiste à percuter volontairement, et donc détruire, les adversaires.

En fait, ce stock-car devait participer à cette course de stock-car qui se déroulait le lendemain 1er octobre à Fournès, une commune voisine.

Le propriétaire ou le pilote de ce stock-car circulant sur la route appartenait visiblement au stock-car club de Roquemaure, club organisateur de ces courses. Et visiblement aussi, il n'avait pas les moyens financiers de déplacer son véhicule à l'aide d'une remorque plateau.

Les gendarmes vainqueurs du "demolition derby"

Il a donc tenté de rejoindre le circuit par la route. Mais les gendarmes étaient là,  l'ont intercepté dans ce trajet relativement court, et lui ont fait aucun cadeau. Même si "un habitacle protégé comme l'est celui d'un stock-car peut paraître une bonne idée" en cas d'accident routier, le stock-car ne rejoindra jamais la course, et n'aura donc jamais, plus jamais, la chance d'être détruit en compétition : impitoyables, ce sont les gendarmes et la justice qui en quelque sorte vont s'en charger, puisque le véhicule a été "saisi sur instruction du parquet de Nîmes en vue de sa destruction".

Ce sont eux les vainqueurs, mais de manière pas très "sport", de ce "Demolition derby", au grand dam du pilote du stock-car...

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