Alertes à la bombe : nouvelles évacuations ce vendredi, la série noire se poursuit pour le château de Versailles
Déjà touchée par de multiples alertes à la bombe ces derniers jours, la France compose encore avec ces signalements, ce vendredi 20 octobre 2023.
Le fléau des évacuations de lieux publics suite à de faux signalements a largement touché la France, mercredi 18 et jeudi 19 octobre 2023. Il se poursuit, ce vendredi.
Les aéroports encore touchés
Comme cela a été le cas dans les 48 dernières heures, les aéroports sont ciblés par des alertes à la bombe. Selon nos confrères de BFM TV, les structures de Lille-Lesquin, Rennes, Beauvais, Tarbes, Nantes, Béziers, Pau et Brest ont fait, en fin de matinée, face à cette mésaventure. Le Parisien ajoute que les structures de Lyon, Toulouse, Bordeaux, Carcassonne et Nice ont également été confrontées à ces menaces.
La DGAC (Direction générale de l'Aviation civile) a indiqué que celles-ci étaient similaires à mercredi et jeudi. "Nous repartons sur le même processus", a-t-elle précisé à nos confrères.
\u26a0\ufe0fNouvelle alerte a la bombe a l'aéroport de Bâle-Mulhouse.
— Préfet du Haut-Rhin (@Prefet68) October 20, 2023
\u27a1\ufe0févacuation et mise en sécurité du personnel et des passagers
\u27a1\ufe0fpérimètre de sécurité mis en place par les forces de l'ordre
\u27a1\ufe0f décontamination en cours pour une levée de doute@euroairportcom pic.twitter.com/HnnSG3Ijx4
\u26a0\ufe0f Dans le cadre des mesures Vigipirate et suite à de nouvelles alertes, plusieurs levées de doute sont en cours dans le département :
— Préfet des Pyrénées-Atlantiques (@Prefet64) October 20, 2023
> à la mosquée de Bayonne (levée de doute achevée \u2705\ufe0f)
> à @AeroportPau (levée en cours \ud83d\udc6e\u2642\ufe0f)
> à @aeroportbiq (levée à venir \ud83d\udd75\u2642\ufe0f)
Et de cinq pour Versailles
Déjà évacué à quatre reprises en moins d'une semaine, le château de Versailles n'est toujours pas sorti d'affaires. "Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et procédera à la réouverture dès que les vérifications auront été menées. Nous vous remercions de votre compréhension", écrivait le site sur Twitter, peu avant 13 heures.
\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et procèdera à la réouverture dès que les vérifications auront été menées. Nous vous remercions de votre compréhension. pic.twitter.com/9iwIA2nXt1
— Château de Versailles (@CVersailles) October 20, 2023
Prison, amende...
Durant la journée du mercredi 18 octobre, marquée par une première salve de fausses alertes, la Gendarmerie nationale alertait sur Twitter qu'effectuer "de fausses alertes à la bombe n'est pas un jeu, c'est dangereux et c'est puni par la loi : deux ans de prison et 30 000 euros d'amende". L'article 322-14 du Code pénal le stipule.
A lire aussi : Alertes à la bombe : que risquent les auteurs de ces faux signalements qui perturbent actuellement la France ?
Le 322-13 indique, pour sa part, que la sanction peut même être plus lourde : trois ans de prison et 45 000 euros d'amende, "s'il s'agit d'une menace de destruction, de dégradation ou de détérioration dangereuses pour les personnes avec l'ordre de remplir une condition".
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