Fausse alerte à la bombe dans un lycée en Alsace : il avait fait évacuer plus de 600 élèves, un "geek" âgé de 16 ans interpellé en Occitanie
Des gendarmes experts en cybercriminalité ont pu remonter jusqu'à l'adolescent qui a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Un jeune âgé de 16 ans a été interpellé par les gendarmes, dans le département du Tarn-et-Garonne, en Occitanie. Il est soupçonné d'avoir déclenché une fausse alerte à la bombe dans un lycée situé à l'autre bout de la France, en Alsace.
660 lycéens évacués en Alsace
Les faits remontent au 17 octobre dernier alors que le plan Vigipirate a été relevé à son plus haut niveau, à savoir le risque attentat, après l'assassinat de Dominique Bernard, enseignant dans un établissement scolaire d'Arras.
Un contexte de peur dans lequel les fausses alertes à la bombe n'ont cessé de se multiplier dans les jours qui ont suivi visant à la fois des établissements scolaires et des lieux publics comme le château de Versailles évacué à maintes reprises.
Poursuivi pour trois délits
Comme le rapportent nos confrères de France 3, le mis en cause serait à l'origine de cette alerte à la bombe lancée au moyen d'un email envoyé ce jour-là au lycée Lazare de Schwendi à Ingersheim. Pas moins de 660 élèves avaient dû être évacués en urgence.
L'adolescent, présenté comme un crack en informatique, a donné du fil à retordre aux enquêteurs, des experts en cybercriminalité et nouvelles technologiques qui ont finalement fini par remonter jusqu'à lui. Le jeune geek a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour trois délits.
"Il est poursuivi pour divulgation d'une fausse information dans le but de faire croire à la commission d'une destruction dangereuse pour les personnes (en clair une fausse alerte à la bombe) via un e-mail, d'un accès frauduleux à un système de traitement des données (sur une boîte email d'un tiers), et d'avoir maintenu frauduleusement ce système", indique le procureur Bruno Sauvage à nos confrères de La Dépêche du Midi.
Il fait notamment l'objet de restrictions
À l’issue d'une garde à vue qui a duré 48 h, le mineur fait l'objet de plusieurs restrictions : il lui est notamment interdit de quitter le domicile familial entre 19 heures et 7 heures, de détenir des armes, a une obligation de respecter un certain nombre de mesures éducatives de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
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