Le nouveau cadran solaire de la cathédrale de Rodez est installé

Il ne manquait que le soleil, ce lundi matin, pour cette inauguration. Soit, l’acteur principal si l’on peut dire. En ce jour de solstice d’hiver, les Amis de la cathédrale ont en effet dévoilé le nouveau cadran solaire qui, désormais orne la façade sud du vaisseau de pierres. Mis en place vendredi (lire notre édition d’hier), il a été « officiellement » présenté par Claire Molinier, la présidente de l’association.
L’occasion de rendre publiquement hommage à Bernard Guérin, qui a conçu ce cadran de bois après les multiples études menées par les érudits de l’association tels que Louis Causse, l’ancien architecte des bâtiments de France, ou ceux qui animent la Société des lettres, ainsi qu’à l’entreprise Vermorel qui œuvre inlassablement sur cet éternel chantier que représente la cathédrale. Même s’il est vrai qu’avec les nouvelles technologies, on ne regarde plus forcément l’heure sur un cadran solaire, surtout s’il n’y a pas de soleil, celui-ci rappelle en quelque sorte « le temps des cathédrales », comme l’ont souligné l’évêque François Fonlupt ou le président du conseil départemental. Tous deux orientant leurs propos sur l’invitation au rapport au temps qui est faite par ce biais-là.
De son côté, le maire et président de l’agglomération, qui aura tout loisir d’observer ce cadran à chaque fois qu’il sortira de l’Hôtel d’agglomération a profité de cette inauguration pour rappeler l’investissement de la ville en matière de travaux, tant dans la cathédrale que dans les églises, telles celles de Saint-Amans ou du Sacré-Cœur. Notant bien qu’en matière d’attractivité, la cathédrale est un véritable phare.
Un phare toujours plus lumineux grâce à l’action des Amis de la cathédrale, comme l’a souligné l’architecte des bâtiments de France, Patrice Gintrand, qui ont également entrepris la conservation de l’ancien cadran solaire, posé en 1699, et qui est actuellement visible au sein de l’édifice.