Salon de l'agriculture : "Plusieurs dizaines de milliers d’euros d’investissement" pour la SAS Miquel de Bouillac qui fait saliver les papilles parisiennes

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    La tradition aveyronnaise a trouvé son public à Paris. Repro CPA
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Anaïs Arnal

Spécialisée dans les produits de terroir, la SAS Miquel de Bouillac, qui fabrique de la charcuterie, des conserves mais également des plats cuisinés, s’est lancée à la conquête du marché parisien en 2020.

La charcuterie Miquel a été créée en 1947 par Adolphe Miquel, à Bouillac, entre Decazeville et Capdenac. Reprise par Alain Prunet il y a une vingtaine d’années, l’entreprise compte aujourd’hui une vingtaine de salariés dans son atelier, ses bureaux et sur les routes pour faire connaître et vendre les produits de la marque.

"Au départ, Miquel était spécialisé dans le porc et le canard avec pâtés, fritons, gésiers, tripous", raconte Antoine Belard, responsable de la communication. "Ces dix dernières années, pour dynamiser l’activité et répondre aux besoins des consommateurs, nous avons développé d’autres produits comme l’aligot, les farçous, l’estofinade ou encore le picoussel également connu sous le nom de pounti".

De la pédagogie à Paris

Les souvenirs qu’Alain Prunet a de Paris datent de son premier voyage dans la capitale avec son père. "Depuis quatre ans, nous nous rendons au Salon de l’agriculture pour nous faire connaître et présenter nos produits fabriqués en Aveyron. Pendant l’événement, nous parlons du territoire, nous expliquons les étapes de fabrication de nos produits que nous faisons goûter aux visiteurs. Nous passons neuf jours à faire de la pédagogie", résume Antoine Belard.

"Nous mettons en avant le fait que notre viande est française et que nous achetons notre matière première à des producteurs locaux. Toutes les blettes qui servent à l’élaboration de nos farçous viennent de l’Aveyron, la tome fraîche de notre aligot vient de la coopérative Cantaveylot. Les gens qui font attention à ce qu’ils mettent dans leur assiette sont sensibles à cela. Ils font le choix de la qualité plutôt que de la quantité".

Miquel ne participe pas aux concours du salon mais son fricandeau a obtenu la médaille d’or de celui de la chambre d’agriculture de l’Aveyron, en 2023, et Antoine Belard compte bien mettre cette distinction en avant. "Le Salon de l’agriculture est une grosse opération pour nous. Entre le stand, le transport, l’hébergement, cela représente plusieurs dizaines de milliers d’euros d’investissement. Les huit premiers jours, on paye les charges, la marge se fait le dernier jour".

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