Le marché de Villefranche ne tient pas en place

"À jeudi, là-bas". Telle un refrain, cette formule était, hier matin, sur toutes les lèvres au pied de la collégiale. Si l’actualité "brûlante" était la présence de Cyril Lignac, donnant vie à un gâteau à la broche pour son émission Le chef en France diffusée sur M6 (lire en complément), le principal sujet de conversation était néanmoins le déménagement du marché hebdomadaire du jeudi vers la halle vitrée et ses pourtours dès la semaine prochaine.

Transfert jusqu'à septembre

Un transfert qui pourrait durer jusqu’à septembre ou même octobre. "Il faut compter au mieux trois bons mois et au pire cinq mois", glisse du bout des lèvres et après plusieurs sollicitations Gérard Lacassagne. Et l’adjoint au maire en charge des travaux, de la voirie et de la circulation de poursuivre : "D’autant que le chantier de la place Notre-Dame, dont l’installation débute dès lundi, connaîtra une parenthèse durant l’été. On est ainsi tributaire de nombreux éléments, dont les intempéries".

70 stands concernés

Présent hier durant toute la matinée au milieu des forains (le déménagement concerne près de 70 stands, dont une quarantaine de réguliers), lui qui avait connu en 2002 la sécurisation des allées Aristide-Briand - "C’est un mauvais souvenir !" - , Gérard Lacassagne se voulait toutefois "optimiste" : "Je me faisais du souci, je ne voulais pas revivre quelque chose d’aussi dur, mais finalement, dès la première réunion d’informations, ça ne s’est pas trop mal passé". Axée sur les interrogations techniques, la dernière a eu lieu hier après-midi à l’hôtel de ville.

Sous la halle dès le 18 avril

Entre temps, l’élu et les services de la mairie ont communiqué un document tiré à 4 000 exemplaires que chaque forain a ainsi pu distribuer à ses clients pour leur faire part de ce déménagement et de la place qu’il occuperait dès le 18 avril sous la halle ou tout autour. C’est Alain Marty, porte-parole (lire son témoignage ci-après), qui a enregistré les doléances et, après cet accord ("On voulait qu’ils se prennent par la main"), un plan a pu être dessiné. "Grâce à ce travail en amont, tout semble bien se passer", a conclu Gérard Lacassagne. Ce n’est pas l’avis de tous.