Saint-Rome-de-Cernon : 62 victimes "fictives" dans un accident

  • Comme en juin 2011 à Magrin, la simulation vise à roder les réflexes des équipes sur place ainsi qu'au centre opérationnel départemental.
    Comme en juin 2011 à Magrin, la simulation vise à roder les réflexes des équipes sur place ainsi qu'au centre opérationnel départemental. Archives JAT
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Simulation. Une collision entre un bus et un train, 62 victimes, 115 sapeurs pompiers... Pour tester la réactivité des équipes concernées, la préfecture de l’Aveyron organise, vendredi soir à Saint-Rome-de-Cernon, un exercice grandeur nature. 

La préfecture de l’Aveyron, la SNCF, les pompiers, le Samu, l’Agence régionale de Santé (ARS), la direction des territoires, le conseil général, la délégation militaire, les associations qui œuvrent pour la sécurité civile et enfin la municipalité de Saint-Rome-de-Cernon seront sur le pied de guerre, vendredi 18 octobre à partir de 21h30, à l’occasion de l’accident fictif d’un train.

Plans Orsec, Accifer et Novi

Il sera question de tester les plans Orsec (organisation des secours) Accifer et Novi. Le scénario prévoit une collision entre un TER en provenance de Millau et un bus, au passage à niveau de Raspaillac, sur la RD 77 reliant Saint-Rome-de-Cernon à La Bastide-Pradines. La zone d’intervention sera sécurisée et une déviation mise en place à partir de 18 heures.

Comédiens en herbe en guise de victimes 

Cet accident générera 62 victimes fictives, qu’elles soient décédées, blessées, disparues ou choquées. Les victimes seront jouées par des stagiaires du centre de formation aux métiers du spectacle «The village» à Saint-Affrique, des élèves de l’institut de formation en soins infirmiers de Millau ainsi que des jeunes sapeurs-pompiers.

Au total, cet exercice mobilisera 160 personnes, dont 115 pompiers. Le centre opérationnel départemental (COD) sera activé en préfecture. À Saint-Rome, un poste médical avancé (PMA) sera installé pour soigner les victimes avant un transfert vers l’hôpital si nécessaire, représenté de manière fictive par la salle des fêtes. Le maire de la commune activera le plan communal de sauvegarde et assurera le soutien aux populations en mettant en place un centre d’accueil et de regroupement à la salle des fêtes.

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