Commerçants et artisans : ce que demande l'UPA

  • Les "sacrifiés" affichent depuis hier leur colère sur les devantures des magasins.
    Les "sacrifiés" affichent depuis hier leur colère sur les devantures des magasins. José A. Torres/Centre Presse
Publié le
Xavier Rousseau

ECONOMIE. Les commerçants et artisans de l'Union professionnelle artisanale (UPA) ont lancé une opération hier en affichant leur colère sur les devantures des commerces. Détails des "doléances".

En décidant de sonner l’alarme et la mobilisation de tous, l’objectif de l’UPA est simple: amener le gouvernement à prendre en compte ses demandes. Un cahier des doléances du XXIe siècle qui s’appuie sur huit revendications et dénonce "1,1 Md€ de charges fiscales et sociales supplémentaires en 2013, encore 100 M€ de plus en 2014, les hausses de TVA au 1er janvier, les nouveaux prélèvements". Autant de charges qui "s’ajoutent à la crise pour asphyxier les chefs d’entreprise de l’artisanat, du commerce de proximité et l’ensemble des travailleurs indépendants".

- Retrait de toutes les charges sociales supplémentaires qui pèsent sur les travailleurs indépendants depuis le 1er janvier 2013.
- Remplacement du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) par une baisse directe du coût du travail.
- Suppression de la cotisation d’allocations familiales payée par les employeurs et les travailleurs indépendants et prise en charge des prestations familiales par le budget de l’État dès 2014.
- Révision du mode de calcul de l’impôt sur le revenu des travailleurs indépendants de sorte que les bénéfices réinvestis dans l’entreprise ne soient plus soumis à cet impôt.
- Limitation stricte du niveau de la Contribution foncière des entreprises (CFE) par une baisse des dépenses des collectivités territoriales.
- Orientation prioritaire des contrôles fiscaux et sociaux vers les activités non déclarées, les entreprises low-cost et toutes les formes de concurrence déloyale.
- Exclusion des activités de l’artisanat et du commerce de proximité du régime de l’auto-entrepreneur.
- Rétablissement pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui forment un apprenti, de l’indemnité compensatrice et du crédit d’impôt apprentissage, au-delà de la première année.

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