Tension. Mise en cause par les commerçants pour avoir organisé un voyage sur le marche de Noël de Toulouse, la présidente de l’Amicale de l’hôpital de Decazeville répond à l’attaque des commerçants.
Le début de polémique née de la sortie médiatique de Lionel Courtois, président de l’association des commerçants et artisans Bassin d’Envies, a connu un prolongement, mardi, avec la réponse cinglante de Ghislaine Le Ridant, présidente de l’Amicale du centre hospitalier.
Pour mémoire, Lionel Courtois a vertement critiqué l’amicale, coupable à ses yeux d’avoir organisé une sortie à Toulouse voilà une dizaine de jours, susceptible d’impacter négativement l’activité commerciale locale.
Basé sur des ragots
Après avoir rappelé que l’amicale est "une association et non un CE, et dont les subsides ne dépendent de fait que des cotisations de ses membres", Ghislaine Le Ridant se montre particulièrement remontée contre Lionel Courtois et sa "diatribe".
Sur la forme d’abord, puisque la démarche des commerçants s’est, selon elle, "faite jour suite à des ragots qui font état de l’affrètement d’un bus à destination d’une zone de chalandise autre que celle du Bassin".
"Une injure personnelle"
Cette polémique, la présidente de l’amicale de l’hôpital la juge "comme une injure personnelle pour bon nombre d’entre nous qui nous battons pour que le Bassin vive et son hôpital avec". Et de considérer qu’il aurait été bien plus judicieux que "les commerçants se renseignent directement auprès des responsables de l’association. Ils auraient ainsi appris qu’il s’agissait d’une simple sortie d’une journée au marché de Noël de Toulouse. En cette période, cela n’a rien de bien original".
Une commande de parfums pour 10 000€
Sur le fond ensuite, Ghislaine Le Ridant rappelle que "depuis de nombreuses années, les agents hospitaliers ont toujours privilégié leurs achats chez les commerçants du Bassin. Ainsi, nous offrons à nos membres, chaque fin d’année, des bons d’achats valables localement et nos achats de groupe sont de préférence réalisés ici et pas ailleurs."
Et la présidente de révéler, à titre d’exemple, que la dernière commande de parfums, pour plus de 10000€, a été passée sur Decazeville. "Nous savons que si les commerces ont besoin de l’hôpital, la réciproque est vraie, et nous l’avons toujours reconnu, puisque nous travaillons de longue date avec les commerçants du Bassin", poursuit Ghislaine Le Ridant.
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