Un homme et une femme tués dans un bar à Paris, le tireur en fuite

  • Jean-Jacques Herlem, sous-directeur de la police judiciaire, face aux journalistes après u double meurtre commis le 22 décembre 2013 à Paris
    Jean-Jacques Herlem, sous-directeur de la police judiciaire, face aux journalistes après u double meurtre commis le 22 décembre 2013 à Paris AFP - Kenzo Tribouillard
  • Des policiers devant le bar où un homme et une femme ont été tués le 22 décembre 2013 à Paris
    Des policiers devant le bar où un homme et une femme ont été tués le 22 décembre 2013 à Paris AFP - Kenzo Tribouillard
  • Des policiers devant le bar où un homme et une femme ont été tués le 22 décembre 2013 à Paris
    Des policiers devant le bar où un homme et une femme ont été tués le 22 décembre 2013 à Paris AFP - Kenzo Tribouillard
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AFP

Un homme et une femme ont été tués dimanche soir dans un bar à Paris par un homme qui leur a tiré dessus à bout portant avant de prendre la fuite, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Selon l'une des sources, les deux victimes ont été abattues alors qu'elles se trouvaient à la terrasse d'un bar situé rue d'Alésia, dans le 14è arrondissement de Paris, par un homme qui a tiré "une balle" sur chaque victime.

Une fois touchées, les deux victimes, qui fréquentaient très régulièrement cette terrasse, ont tenté de se réfugier à l'intérieur du bar, selon ces sources.

L'homme est décédé sur place et la jeune femme lors de son transfert vers l'hôpital, a précisé Jean-Jacques Herlem, sous-directeur de la police judiciaire, présent sur les lieux. Il a précisé que la fusillade avait eu lieu vers 20h50.

M. Herlem a également précisé que le tireur, qui avait "directement visé" ses victimes, avait pris la fuite à pied.

La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'enquête sur ce double homicide, une affaire "assez mystérieuse" dont les motifs sont pour l'instant inconnus, a souligné M. Herlem.

Le "Café Chineur", une brasserie à devanture rouge vif située au coin de la rue commerçante Raymond Losserand, était cerné dimanche soir d'un important dispositif policier.

"J'ai vu les traces de sang qui allaient de l'entrée jusqu'à l'intérieur" du café, a déclaré à l'AFP Damien, un trentenaire qui habite juste en face du café.

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris et qui habite "à 200 mètres", s'est rendue devant le café après avoir été prévenue par des amis. "Mes enfants vont dans deux écoles du quartier. Je suis choquée, émue. On ne peut pas ne pas faire le lien avec les inquiétudes croissantes en matière de sécurité, même si on ne sait rien à ce stade", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Frédéric Péchenard, l'ancien directeur général de la police nationale qui a rejoint l'équipe de campagne de NKM, également sur place, a précisé que la police scientifique et technique réalisait des prélévements et travaillerait sans doute une partie de la nuit.

Source : AFP

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