Hollande et Trierweiler "réfléchissent" à une "clarification"

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AFP

François Hollande et Valérie Trierweiler "réfléchissent" à une "clarification" de la situation de leur couple, a indiqué jeudi l'avocate de la première dame, Me Frédérique Giffard, ajoutant que sa cliente souhaite sortir "le plus dignement possible" de l'affaire provoquée par les révélations de Closer.

"Le président de la République et ma cliente réfléchissent", a déclaré au site lefigaro.fr l'avocate, qui avait déjà représenté Mme Trierweiler dans le procès qui l'opposait aux auteurs du livre "La Frondeuse". "La décision n'appartient qu'à eux", a-t-elle ajouté.

Pour Me Giffard, "imaginer que (sa cliente) puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basée sur la franchise".

"Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible", a-t-elle assuré.

"Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique", a souligné l'avocate, tout en indiquant que sa cliente était "consciente qu'une clarification s'impose".

La compagne de François Hollande a quitté samedi en milieu d'après-midi l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière pour la résidence présidentielle de la Lanterne, en lisière du parc du château de Versailles. Valérie Trierweiler avait été hospitalisée le 10 janvier, après un "coup de blues" provoqué par la révélation de la liaison du président avec l'actrice Julie Gayet.

Dénonçant "une surenchère médiatique complètement folle", Me Giffard a estimé que "certains franchissent les limites posées par le droit, sans aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille", précisant, selon Le Figaro, qu'elle étudiait la possibilité d'engager des poursuites.

Selon le journal, Valérie Trierweiler, mère de trois enfants qui sont encore à sa charge, est aussi préoccupée par sa situation matérielle après avoir renoncé à animer des émissions sur la chaîne D8, ne disposant que de son salaire de Paris Match, où elle a conservé une chronique culturelle.

"Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu'elle voulait conserver au maximum son indépendance financière", a rappelé à ce propos son avocate. "Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités", a-t-elle poursuivi, indiquant qu'elle était également "très préoccupée par son engagement auprès d'associations humanitaires".

"Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu'elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande", a encore déclaré Me Giffard qui n'a pu être jointe immédiatement par l'AFP.

Source : AFP

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