Haut-débit en Aveyron: le Wimax est mort, vive la fibre optique pour tous

  • Les "points hauts" vont cesser de fonctionner.
    Les "points hauts" vont cesser de fonctionner. Archives CP
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Centre Presse Aveyron

L’ère du Wimax est révolue. En 2007, pour que tous les Aveyronnais puissent bénéficier d’internet à haut-débit, le conseil général avait opté pour une Délégation de service public (une DSP attribuée à Net Aveyron) et la technologie Wimax, utilisant le réseau hertzien. 128 km de fibres optiques furent installés et 90points hauts installés, pour 1400clients recensés à ce jour. Et dès 2009, pour doper l’installation, 3,5 millions d'euros ont été investis dans la NRA-ZO pour couvrir les "zones d’ombre". Mais, aujourd’hui, "la DSP stagne et la technologie (Wimax) est vieillissante", note Jean-Louis Grimal, conseiller général en charge du numérique. De plus, les besoins ont évolué. Initialement établie à 2Mbit/s, une montée en débit à 8Mbits/s est désormais nécessaire. Bref, il serait nécessaire, du coup, d'investir une dizaine de millions d’euros  dans le Wimax. "Absurde", répond l’élu.
En conséquence, le Département préfère mettre un terme à la DSP, à la fin de l’année, développer le NRA-Med, pour permettre, via une montée en débit, aux foyers ruraux de profiter du haut débit qui leur est nécessaire durant cette phase d’extinction des relais Wimax, et, surtout, promettre une nouvelle "opération coup-de-poing". Ce, toujours "pour pouvoir suivre l’évolution des technologies", explique Jean-Claude Luche, le président du conseil général. "Le Département s’inscrit dans un plan dont l’ambition est d’apporter la fibre optique dans chaque domicile". Afin que chaque foyer puisse bénéficier du débit de 8Mbits/s qui est désormais nécessaire pour les nouveaux usages d’internet (la télévision, par exemple). Un "projet à long terme" qui nécessite la constitution de dossiers pour obtenir diverses aides financières. "Cela va prendre de dix à quinze ans, et mobiliser des sommes importantes", reconnaît Jean-Louis Grimal. Il n’attend d’ailleurs pas "les premiers coups de pioche avant 2016, voire fin 2016".
 

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