Bygmalion: ouverture d'une enquête préliminaire, "sérénité" de l'UMP

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AFP

L'UMP a affiché jeudi sa "sérénité" après l'ouverture d'une enquête préliminaire sur des accusations de surfacturation pendant sa campagne présidentielle, tout accusant Michel Sapin d'en avoir été informé à l'avance.

Dans un communiqué, le premier parti d'opposition présidé par Jean-François Copé, souligne avoir appris ce développement judiciaire "par la presse".

Le parquet de Paris a ouvert le 5 mars une enquête préliminaire sur des accusations de prestations surfacturées à l'UMP par Event & Cie, filiale de la société de communication Bygmalion, dirigée par des proches de M. Copé, a indiqué jeudi à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Monde.

"L’UMP accueille avec sérénité l’ouverture de cette enquête qui permettra de tordre le cou aux allégations calomnieuses et mensongères du Point", déclare le parti dans son communiqué.

"L’intégralité des comptes de l’UMP est à la disposition de la justice française", ajoute le texte.

L’UMP déclare par ailleurs avoir "pris acte du fait que Michel Sapin, ministre de François Hollande, était informé de l’ouverture de cette enquête avant qu’elle ne soit rendue publique, puisqu’il l’a évoquée en direct ce matin sur Europe 1".

Le ministre a évoqué jeudi matin des "juges" qui "continueront à faire leur travail" au sujet de Jean-François Copé.

"Les juges ont une mission: établir la vérité, et la vérité des faits qui sont reprochés à Nicolas Sarkozy. Ou M. Copé, par exemple ! La semaine dernière, c'était M. Copé, la semaine d'avant c'était M. Sarkozy... Et je vais vous dire: la semaine prochaine, ce sera toujours MM. Copé et Sarkozy, car les juges continueront à faire leur travail", avait déclaré M. Sapin.

Le PS a immédiatement réagi à l'annonce de l'enquête préliminaire, assurant, dans un communiqué qu'on "comprend mieux aujourd'hui l'acharnement mis par le président de l'UMP à allumer autant de contre-feux, ses appels compulsifs à la démission de tel ou tel, ses attaques contre les institutions de la République".

M. Copé a dénoncé à plusieurs reprises des "mensonges" de l'exécutif dans l'affaire des écoutes opérées sur Nicolas Sarkozy et a demandé le départ de la garde des Sceaux, Christiane Taubira.

Source : AFP

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