Rugby : Rodez joue sa qualification, Decazeville sa survie

  • Pour entretenir l’espoir de se qualifier, Rodez n’a d’autres choix que de gagner cet après-midi.
    Pour entretenir l’espoir de se qualifier, Rodez n’a d’autres choix que de gagner cet après-midi. Jean-Louis Bories
Publié le
Mathieu Roualdès

Les deux clubs aveyronnais auront fort à faire cet après-midi, sur leur pelouse respective. Rodez face à Langon en fédérale 1 (15 h 30 à Paul-Lignon) et Decazeville contre Belvès en fédérale (15 heures à Camille-Guibert)

Fédérale 1. Cette fois-ci, Rodez entre dans la dernière ligne droite. Dans "ses" phases finales à lui. Il reste trois rencontres. Toutes auront l’odeur de matches couperets. Le premier obstacle sur la route de Ruthénois ambitieux se nomme Langon : le deuxième de poule est attendu à Paul-Lignon cet après-midi (15h30). L’équation est simple : une défaite et le rêve de jouer les phases finales, les vraies, de Fédérale s’envoleront. Car, les calculatrices de sortie, même deux succès sur leur pelouse (Langon et Saint-Jean-de-Luz) et un point de bonus défensif à Périgueux ne pourraient pas suffire. Enfin, pour ne pas se creuser la tête durant des heures à faire des calculs d’apothicaires, le SRA doit viser trois succès. Ce ne sera pas une mince affaire. Mais il en a les capacités.

Fédérale 2. De son côté, le Sporting decazevillois joue ni plus ni moins que son avenir en Fédérale 2 cet après-midi face à Belvès. Camille-Guibert va retenir son souffle. Car il y a bien longtemps qu’il n’y avait pas eu autant d’enjeu autour d’une rencontre à Decazeville. Le coentraîneur Stéphane Borel ne s’en cache d’ailleurs pas : "Le discours sera simple : il faut sauver le club!"
Un tout autre résultat qu’un succès face à Belvès, premier non-relégable avec deux points de plus que le SCD, pourrait s’avérer fatal. "On aurait un pied et demi en Fédérale 3", souffle Borel. "Les gars sont prévenus et j’espère qu’ils seront concernés. En terme d’agressivité, il faudra être à 200% et ne pas les laisser respirer cinq minutes!", poursuit l’entraîneur qui appelle tout de même au calme: "Si on gagne, on s’enlève une belle épine du pied mais on ne sera toujours pas sauvé."
En effet, sur les trois dernières rencontres de la saison, Decazeville sera en déplacement à deux reprises (RC Montauban et Isle-sur-Vienne) pour une réception (Castelsarrasin).


 

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