Fillette tuée dans l'Hérault: la garde à vue de l'adolescent prolongée

  • Le procureur Christophe Barret, en 2011 à Marseille
    Le procureur Christophe Barret, en 2011 à Marseille AFP/Archives - Gerard Julien
  • L'entrée du centre thérapeutique où une jeune fille a été retrouvée morte, le 5 avril 2014 à Lodève
    L'entrée du centre thérapeutique où une jeune fille a été retrouvée morte, le 5 avril 2014 à Lodève AFP - Bertrand Langlois
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AFP

La garde à vue de l'adolescent de 16 ans entendu par les enquêteurs après la découverte du corps d'une fillette de 12 ans, vendredi soir dans un centre thérapeutique de Lodève (Hérault), a été prolongée jusqu'à dimanche soir, a-t-on appris auprès du parquet.

Le procureur de la République à Montpellier, Christophe Barret, s'est refusé à donner plus de détails à ce stade, confirmant simplement la prolongation de la garde à vue, révélée par BFMTV.

La jeune victime avait disparu vendredi à la mi-journée du centre de rééducation thérapeutique pour enfants de Campestre, à Lodève. Son corps avait été retrouvé vers 22h30, dissimulé sous des vêtements, dans un local d'un pavillon désaffecté utilisé comme débarras.

Selon les premiers résultats de l'autopsie, elle "est morte d'un syndrome asphyxique" pouvant résulter "d'une strangulation ou d'une asphyxie mécanique", a indiqué le parquet, évoquant des "signes de violences".

L'adolescent, également pensionnaire de l'établissement, avait été placé en garde à vue dans la foulée par les gendarmes de la section de recherche de Montpellier et de la brigade de recherche de Lodève. Il avait été aperçu vendredi avec la victime, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.

Il a un comportement "qui apparaît comme équivoque", "mais il réfute être impliqué de quelque manière que ce soit dans la mort de cette jeune fille", avait expliqué M. Barret samedi. Il n'y a "pas de suspect identifié à ce jour", avait ajouté le représentant du parquet, se voulant prudent.

La fillette séjournait depuis deux ans dans cet "institut thérapeutique, éducatif et pédagogique" (ITEP) qui accueille, dans de petits pavillons de bois édifiés dans un vaste parc de 22 hectares, 50 enfants et adolescents allant de 6 à 18 ans, pour l'essentiel en semi-internat, suivis par autant d'encadrants.

Depuis son arrivée, elle "ne s'était jamais fait remarquer", a déclaré le procureur.

Les ITEP "ont pour mission d’accueillir des enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques s'exprimant par des troubles du comportement perturbant gravement leur socialisation et leur accès à la scolarité et à l’apprentissage", selon le site internet de l'établissement de Lodève.

Source : AFP

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