Decazeville : les salariés de MTI toujours en grève

  • Les salariés espèrent que les négociations reprendront ce matin à la première heure et sollicitent la venue sur place du PDG.
    Les salariés espèrent que les négociations reprendront ce matin à la première heure et sollicitent la venue sur place du PDG. Philippe Boscus
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Centre Presse Aveyron

Industrie. Au terme de deux jours de conflit, direction et salariés n’ont toujours pas trouvé de compromis.

Une quarantaine de salariés de l’entreprise MTI, filiale de l'entreprise Figeac-Aéro observe un mouvement de grève depuis samedi. Et celle-ci s’est poursuivie dimanche après une entrevue matinale infructueuse entre direction et représentants du personnel. Côté direction, on proposait 21%, en lieu et place des 25% actuels, tandis que les salariés se disaient prêts hier à faire un bout de chemin en s’accordant à 23%.

Jean-Paul Dieudé, le directeur de l’entreprise, que l’on n’avait pu joindre jeudi, a tenu à apporter quelques précisions sur la situation actuelle. "L’accord d’intéressement qui est la pierre d’achoppement des négociations en cours est arrivé à terme en décembre dernier. Il convient donc d’en signer un nouveau pour les années 2014, 2015 et 2016. À l’origine, il n’y avait pas de prélèvements sociaux sur les primes octroyées au titre de l’intéressement, puisque la philosophie de ce dispositif était de donner plus de pouvoir d’achat aux salariés. Or depuis quelques années, les gouvernements successifs ont décidé de «taper» dans la caisse.

En très peu de temps, nous sommes passés de rien à 20% de prélèvements, baptisés «forfait social. Au regard de cette évolution, j’avais déjà fait savoir aux représentants du personnel qu’il conviendrait en temps utile de revoir la règle du jeu. Nous y voilà et c’est le blocage, je le regrette, mais ce n’est pas nous qui avons changé les règles. Jean-Claude Maillard, le PDG du groupe était ici jeudi soir. Il a rencontré les salariés et leur a fait part de son point de vue, en leur rappelant, car cela mérite d’être souligné, que lui, actionnaire principal (96%) ne prélevait rien dans les caisses de l’entreprise, afin de privilégier justement les investissements. Lequel pérennise l’activité, assure les emplois, et en promet de nouveaux. Or justement, pour investir, nous avons besoin d’autofinancement…" Les salariés espèrent que les négociations reprendront lundi matin à la première heure et sollicitent la venue sur place du PDG.

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