Les trois jihadistes de retour de Syrie déférés au tribunal de Paris

  • Un véhicule de police dans lequel se trouve un jihadiste présumé, quitte Lodève, le 24 septembre 2014
    Un véhicule de police dans lequel se trouve un jihadiste présumé, quitte Lodève, le 24 septembre 2014 AFP/Archives - Sylvain Thomas
  • La gendarmerie du Caylar où se sont rendus trois jihadistes présumés, le 23 septembre 2014 à Marseille
    La gendarmerie du Caylar où se sont rendus trois jihadistes présumés, le 23 septembre 2014 à Marseille AFP/Archives - Sylvain Thomas
  • Pierre Le Bonjour (g) et Apollinaire Legros-Gimbert (d), avocats de deux des trois jihadistes présumés, le 24 septembre 2014 à Toulouse
    Pierre Le Bonjour (g) et Apollinaire Legros-Gimbert (d), avocats de deux des trois jihadistes présumés, le 24 septembre 2014 à Toulouse AFP/Archives - Pascal Pavani
  • L'un des Français soupçonnés d'être des jihadistes, à son départ en  avion de Montpellier 24 septembre 2014 à destination de Paris
    L'un des Français soupçonnés d'être des jihadistes, à son départ en avion de Montpellier 24 septembre 2014 à destination de Paris AFP - Sylvain Thomas
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Centre Presse Aveyron

Les trois jihadistes présumés, qui se sont rendus mercredi après avoir pu rentrer de Syrie en France sans être inquiétés, devaient être déférés samedi au tribunal de Paris pour d'éventuelles mises en examen, a-t-on appris auprès de l'un des avocats, Me Pierre Dunac.

Le retour rocambolesque de ces trois hommes, attendus pour être arrêtés à Orly mais finalement arrivés sans encombre à Marseille, a mis le gouvernement dans l'embarras, d'autant que des sources au ministère de l'Intérieur avaient confirmé leur arrestation alors que celle-ci n'avait pas eu lieu.

Finalement, les suspects, parmi lesquels figure le mari de la sœur de Mohamed Merah, Abdelouahab El-Baghdadi, et l'un de ses amis d'enfance, Imad Jjebali, se sont rendus mercredi à la gendarmerie du Caylar (Hérault), avant d'être transférés au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), près de Paris.

Leur garde à vue, qui a démarré mercredi matin, peut se prolonger jusqu'à 96 heures, soit dimanche. Mais selon l'avocat d'Imad Jjebali, Me Pierre Dunac, contacté par l'AFP, ils devaient être déférés samedi pour être présentés au juge d'instruction.

"Mon client trouve légitime qu'on lui demande des explications sur ses pérégrinations en Syrie, où il nie avoir combattu. Mais il ne présente pas un danger pour la France", avait affirmé vendredi l'avocat d'Abdelouahab El-Baghdadi, Pierre Le Bonjour.

"S'il avait quelque chose à se reprocher, il ne signalerait pas son retour en France et il ne se rendrait pas à la gendarmerie", avait-il ajouté.

Les trois hommes ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte depuis septembre 2013 sur une cellule jihadiste opérant dans le Sud-Ouest, notamment à Toulouse et Albi où gravitent d'anciens proches de Mohamed Merah. Fin juillet, deux hommes âgés de 20 et 29 ans avaient déjà été mis en examen et écroués, soupçonnés de s'être rendus en Syrie.

Le troisième suspect déféré samedi, Gaël Maurize, était domicilié à Albi.

Imad Jjebali avait déjà été condamné à 42 mois de prison ferme en 2009 dans une affaire de filière jihadiste vers l'Irak. Les enquêteurs soupçonnent que d'autres figures de cette filière, dite d'Artigat, du nom d'un village de l'Ariège supposé être leur base de repli, se soient rendus en Syrie.

Source : AFP

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