Propriétaire du Château de Cazeneuve sur les collines du Pic Saint-Loup depuis 1988, André Leenhardt livre son sentiment sur l’union de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Quel nom choisissez-vous ?
Pour moi, le choix a été relativement facile. Je choisirai Midi-Languedoc qui est un peu le condensé des deux régions. Ça exprime aussi assez bien ce qu’est notre région avec une part Languedocienne qui touche la mer Méditerranée et aussi le Midi qui est plus à consonance “région Toulousaine”.
Pourquoi ?
On attend de cette fusion que la région continue à jouer son rôle. Je pense que la région doit être une collectivité de proximité. Même si aujourd’hui la surface de la nouvelle région s’agrandit, elle doit être en contact avec les acteurs économiques et les collectivités. La nouvelle région doit continuer à jouer son rôle au niveau du développement économique, de la formation et du tourisme tout en assurant toutes les missions qu’on lui connaît.
Qu’attendez-vous de cette nouvelle région ?
Un véritable souhait que cette région apporte une économie d’échelle. La crainte serait justement le contraire, c’est-à-dire que l’on multiplie par deux les frais inhérents à cette nouvelle structure. Donc je crois que la fusion des régions peut être profitable si elle permet une économie d’échelle et si chacun y retrouve à la fois son identité, son autonomie et le fonctionnement classique de la région.
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