Social. L’association la Pantarelle a déménagé avenue des Fusillés. Si l’espace est beaucoup plus grand, en revanche son loyer a triplé. Une ligne budgétaire qu’elle dit avoir du mal à tenir dans le temps.
L’association La Pantarelle vient de prendre ses nouveaux quartiers, avenue des Fusillés. Cela faisait quelque temps que l’association - qui fait de l’accueil de jour inconditionnel auprès des personnes en difficulté - recherchait un local.
Elle vient donc de déménager de l’hyper-centre où elle disposait de 50 m² en tout et pour tout pour prendre ses aises vers l’ancien cinéma le Club où elle jouit de 150 m². Mais ce nouveau confort a un prix. Le budget «location» a explosé. Il est passé de 3000€ annuel à 9000€ !
Toujours pas de réponse de la mairie
«Nous avons demandé à la mairie de nous compenser une partie de cette différence, d’autant plus que le maire nous avait reçus en mars dernier et nous avait promis de nous reloger. À ce jour, nous n’avons pas eu de réponse de la mairie», regrette Roger Brun, président de la Pantarelle. Si la mairie n’a pas encore répondu à cette sollicitation, en revanche, le conseil départemental est au rendez-vous.
Il aide la Pantarelle depuis des années pour les jeunes de moins de 25 ans et pour le repas annuel de Noël, auquel assistent en général les élus de Rodez. Roger Brun espère avoir de l’aide prochainement pour pouvoir continuer à accueillir toutes ces personnes qui les sollicitent… D’autant que les accueillis sont issus en majorité (60%) de Rodez.
En aide à plus de 400 personnes par an
«Ce ne sont pas forcément des SDF mais des personnes désocialisées, sans emploi, parfois rencontrant des problèmes d’ordres financiers et momentanés», justifie Héléna Olivier, directrice et salariée de l’association. Malgré tout, l’association compte donc poursuivre ses activités autour des animations traditionnelles (jeux de société) mais également à caractère social (aide dans les démarches administratives, rendez-vous médicaux)...un travail d’intérêt général «qui doit forcément être fait par quelqu’un», précise Héléna Olivier qui «remercie la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations pour son aide et sa fidélité».
Grâce à ce travail de terrain, la Pantarelle vient en aide chaque année à plus de 400 personnes. «Notre travail de fourmi consiste à éviter la mendicité dans les rues et à favoriser l’intégration sociale», ajoute Héléna Olivier. Les nouveaux locaux, idéalement situés en ville de par leurs commodités (médecins, pharmaciens, bus...) permettent également d’autres activités, comme des balades à Layoule, des parties de pétanque, ce qui n’était pas possible rue de la Pantarelle.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?