U2 et Bono love et Pray for Paris – concerts pour les Parisiens et la France. Les Eagles annoncés
Deux concerts exceptionnels d'U2 ont lieu à Paris, dimanche 6 et ce soir lundi 7 décembre, en remplacements de ceux que Bono, The Edge et ses musiciens n'ont pas pu faire les 14 et 15 novembre, suite aux attentats de Paris.
Bono, qui était donc à Paris, et qui a suivi l'attaque et la prise d'otage en plein concert au Bataclan, était bouleversé, "choqué et incrédule". L'Irlandais a donc repris la scène à Paris, pour son Innocence + Experience Tour 2015. En hommage aux Parisiens, victimes des attentats et de la terreur, U2 a dédié la chanson People have the Power, chantée avec Patti Smith.
Le drapeau de la France était bien évidemment de la partie, ainsi que les noms des victimes projetées en bleu, blanc et rouge sur les écrans géants.
Dès les attentats, Bono avait manifesté sa grande peine, allant déposer des fleurs devant le Bataclan, dès le 14 novembre. Bono a même composé une chanson pour l'italien Zucchero qui rend hommage à la capitale de la France, The Streets of Surrender (dont les paroles suivent en français).
Bono, qui adore la France et tout particulièrement Paris, s'est encore fendu d'un "liberté, égalité, fraternité" et de la chanson Ne me quitte pas de Jacques Brel, qu'il a chanté en français. Il l'avait déjà entonnée à Dublin appelant tous à être plus fort que la peur.
Les Eagles of the Death, groupe qui jouait pendant la fusillade au Bataclan et dont les musiciens ont été parmi les premiers à se sauver de la salle, devait jouer avec U2 pendant leurs concerts des 14 et 15 novembre. Ils s'étaient même fendus d'une interview télévisée sur leur émotion, promettant même d'être les premiers à jouer au Bataclan à sa réouverture. Et pourtant ce ne sont pas eux qui ont prié dimanche soir à Bercy. Ils sont annoncés ce soir. Viendront ? Viendront pas ?
The Streets of Surrender by Bono
Chaque homme a besoin d'être dans deux villes
Celle qu'il peut toucher
Et celle qu'il ne peut pas voir
Celle où l'étranger est un ami.
Chaque homme a une ville de liberté.
La mienne, c'est Paris. Je l'adore.
Chaque fois que je me perds dans ses anciennes rues, je me retrouve à nouveau.
Tu es libre, bébé, bébé, libre pour toujours.
C'est bientôt Noël et tu peux décider de pardonner ou d'oublier.
Tu es libre, bébé, bébé.
Je ne suis pas venu ici pour me battre avec toi.
Je suis venu dans ses rues d'amour et de fierté pour capituler.
Les rues de la reddition.
J'ai entendu une histoire un peu tirée par les cheveux
Que personne ne semble connaître.
Je crois que c'était à propos de cet étranger.
Ça parlait de la jeunesse, de l'amour et du danger.
C'était l'hiver avec la chaleur qui est là avant la neige.
Ça a fait frissonner mon âme.
Tout le monde pleurait à propos d'un enfant qu'on a retrouvé étendu sur une plage
Né dans une mangeoire.
Tu es libre, bébé, bébé, libre pour toujours.
C'est bientôt Noël et tu peux décider de pardonner ou d'oublier.
Tu es libre, bébé, bébé.
Je ne suis pas venu ici pour me battre avec toi.
Je suis venu dans ses rues d'amour et de fierté pour capituler.
Les rues de la reddition.
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