Snam étend son partenariat avec PSA Peugeot Citroën

La société Snam (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux), notamment implantée à Viviez et spécialisée dans la collecte et le recyclage de batteries (du portable à la voiture), poursuit sa politique d’accords industriels avec les grands groupes automobiles, tels que Toyota, Lexus, Honda, Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, BMW… Dans ce cadre et se disant «en ligne avec ses engagements pour réduire l’impact des véhicules sur l’environnement jusqu’à leur fin de vie», le groupe PSA Peugeot Citroën a décidé à son tour de s’associer, ou plutôt dans ce cas d’étendre son partenariat avec Snam, qui est devenue la première filière européenne pour la collecte, la traçabilité et le recyclage de batteries industrielles issues des véhicules hybrides et/ou électriques.

Economie circulaire

Concernant plus précisément ce nouveau marché, Snam sera en charge de la collecte et du recyclage des batteries industrielles «Haute Tension» (Nickel Métal Hydrure NiMH et Lithium-Ion) dans les concessions et réparateurs agréés du réseau PSA et ce, dans toute l’Europe. Ce nouvel accord, signé voilà quelques jours dans le cadre de coopérations déjà engagées entre les deux parties depuis 2012, mais pour la France uniquement, garantira la qualité des processus de traitement des batteries des véhicules du groupe, électriques et hybrides enfin de vie, sur l’ensemble de son réseau et de ses sites de production en Europe. Pour les responsables de Snam, «ce partenariat permettra ainsi de développer une économie circulaire, en régénérant les matériaux et matières premières».

Un avenir serein à moyen terme

Les performances obtenues par Snam atteignent aujourd’hui 80% d’efficacité des masses recyclées pour ce type de batterie alors que la limite minimale est fixée à 50% par la réglementation européenne. Ce nouveau contrat s’inscrit en cohérence avec la politique RSE du groupe (Responsabilité Sociale et Environnementale), saluée pour sa performance et sa transparence par les agences de notation extra-financière, notamment le 4 novembre dernier par le Carbon Disclosure Project. Toujours confrontée à la faiblesse du marché des métaux rares ou précieux, dont dépend en partie la santé financière de l’entreprise, Snam, grâce à la multiplication des partenariat avec les grands constructeurs automobile, assure ses arrières et un avenir serein à moyen terme.