Lendemain plutôt calme au service après-vente du père Noël

  • Pour Gaëtan Bayol, de Joué Club,  les dysfonctionnements constatés sont souvent liés
à une mauvaise utilisation du produit. « Il faut bien lire la notice », conseille-t-il.
    Pour Gaëtan Bayol, de Joué Club, les dysfonctionnements constatés sont souvent liés à une mauvaise utilisation du produit. « Il faut bien lire la notice », conseille-t-il. Rachid Benarab
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Consommation. Le rush des derniers achats de Noël et l’euphorie du déballage des cadeaux passés, certaines personnes retournent dans les magasins pour échanger ou réparer les objets défectueux.

Pour la majorité des commerçants, les retours de cadeaux sont indissociables des lendemains de Noël. Aujourd’hui, certaines enseignes n’hésitent plus à réserver durant quelques jours tout un espace et du personnel dédié afin d’assurer, dans les plus brefs délais, ce service après vente (SAV). Anne et Gaëtan Bayol qui ont repris cet été les rênes du magasin Joué Club de Rodez étaient hier sur le pied de guerre. Évoluant depuis de nombreuses années dans l’univers du jouet, et donc habitués aux lendemains de fêtes, ils étaient prêts à se plier en quatre pour soulager des adultes dépités d’avoir offert à leur bambin un cadeau défectueux, cassé ou incomplet. «Comme les années précédentes, je m’attendais à trouver des gens devant le magasin avant l’ouverture, explique Gaëtan tout sourire. Et bien, il n’y avait personne.»

Les piles mises à l’envers

Le premier retour est arrivé vers 11heures. Et comme près d’une fois sur trois, le jouet en question était en parfait état de marche. «Dans l’euphorie du moment, les gens n’avaient pas lu la notice en entier», rigole Gaëtan Bayol. «Autre cas fréquent, les piles mises à l’envers», ajoute-t-il. Toutefois, malgré tout, il arrive aussi que le jouet soit réellement défectueux. Et parfois, c’est le fournisseur qui oublie de glisser certaines pièces à l’intérieur de la boîte.«Dans ce cas, si on a encore le jouet en stock, on l’échange et on s’arrange après avec notre fournisseur. Le souci, c’est si on ne l’a plu. Dans ce cas, les délais s’allongent et il faut parfois compter jusqu’à 8 semaines pour résoudre le problème, au grand désarroi des parents mais surtout des enfants.»

Même constat chez King Jouets, zone des Moutiers à Rodez. «Pour l’instant, c’est plutôt calme, explique une vendeuse. On s’attend à avoir davantage de retour dès la semaine prochaine, renchérit son collègue.  Là, on est en plein week-end, il y a la famille, il fait beau, les gens ont autre chose à faire. Lundi, ça sera autre chose», analyse-t-il.

Employée dans une enseigne d’habillement franchisée de Rodez, Hélène a procédé hier matin à un échange.  «La robe achetée par le petit ami de la cliente était trop étroite. J’avais la taille au-dessus, je l’ai changé, dit-elle. Mais j’aurais tout aussi bien pu faire un avoir, poursuit-elle. Pour ce qui est du remboursement, on ne l’applique qu’en ultime recours, par exemple si on n’a plus l’article en question et que la cliente n’habite pas la région.»

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